RECONNAITRE UN BON PINCEAU
Tous les composants du pinceau sont importants: le manche, la virole où sont maintenus les poils, le collage et les poils mêmes. Ceux-ci retiennent la peinture et garantissent un résultat uniforme.
RECONNAITRE UN BON PINCEAU
PROPRIETES FONCTIONELLES
Un pinceau de qualité absorbe assez de peinture et la libère ensuite en fonction de l’application: pour peinture en phase aqueuse ou synthétique, lasure, vernis ou peinture pour mur. En peignant, le pinceau suit des lignes nettes. Un résultat bien fini est un must. Il ne doit pas non plus y avoir d’infiltration de liquide dans la tête. Le pinceau tient bien en main, est ergonomique et bien équilibré à l’emploi, et a l’air de qualité et attrayant.
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LA DISPOSITION DES FIBRES EST IMPORTANTE
Tous les composants du pinceau sont importants: le manche, la virole où sont maintenus les poils, le collage et les poils mêmes. Ceux-ci retiennent la peinture et garantissent un résultat uniforme. La qualité du plumet – composé des extrémités des poils – garantit une finition précise. L’absorption de la peinture est déterminée par la disposition des fibres dans la tête. Si les fibres sont trop serrées, la peinture est bien absorbée par l’action capillaire, mais elle n’est pas libérée de manière optimale. La bonne flexibilité des poils est exigée pour l’application de l’épaisseur de couche correcte, sans traits. Sauf s’il s’agit de l’effet voulu, bien sûr.
CHOIX DES POILS LIÉ AU TYPE DE PEINTURE
La composition optimale exacte des poils dépend de la viscosité de la peinture utilisée, qui varie par ailleurs encore chez diverses marques de peinture. Les souhaits du peintre jouent, en outre, aussi un rôle. Il s’agit donc là d’une question difficile. Dans le cas de variantes en phase aqueuse, beaucoup de peinture doit être absorbée, tandis que les peintures synthétiques s’appliquent, au contraire, très finement. En principe: plus la peinture est épaisse, plus le pinceau doit être dur. Le pinceau ne doit, enfin, en aucun cas perdre des poils; la source d’irritation numéro un de tout peintre.
AMELIORATIONS AU FIL DES ANS
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MATÉRIAU BI-COMPOSANT
Au fil des ans, la construction des pinceaux a évolué. Aujourd’hui, la tête est pleine avec un matériau bi-composant pour un maintien parfait et pour éviter les infiltrations. Le pinceau en soi n’a pas tant évolué: le peintre professionnel ne jure toujours que par un manche en hêtre laqué, de préférence avec une pointe d’une certaine couleur pour indiquer pour quelle peinture le pinceau en question convient.
EVOLUTION DE L’UTILISATION DE MATÉRIAUX
Au départ, des soies de porc sont utilisées pour les pinceaux de peintre. Mais même dans la race la plus renommée, la qualité de ces soies a fortement décliné. Dans les années 60-70, des mélanges de soies de porc et de fibres synthétiques apparaissent à petite échelle sur le marché, avec l’apparition des premières peintures en phase aqueuse.
Dans la pratique, ces pinceaux n’étaient toutefois pas très agréables à utiliser, et la demande de soies de porc restait énorme. Par la suite, vers l’an 2000, la peinture en phase aqueuse fait fureur, avec les peintures pauvres en solvant ou exemptes de solvant. Récemment, en 2010, les normes pour les peintures à base de solvant sont devenues encore plus strictes. Cela a entraîné la percée des fibres de polyester modifiées. Aujourd’hui, certaines fibres synthétiques de haute technologie sont plus performantes que les soies de porc.