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Contrôle de la qualité des alimentsPremium

Compléments alimentaires: la sécurité et la santé avant tout

L'industrie des compléments alimentaires est relativement jeune, mais aussi innovante avec une réglementation assez complexe. Cela explique en partie pourquoi des informations manquant de nuance et de fausses idées s'infiltrent parfois dans les médias. La Fédération Be-Sup, anciennement Naredi, met donc constamment à jour ses informations. En tant que premier point de contact pour les compléments alimentaires, cette fédération tient à souligner que le secteur est l'un des plus strictement contrôlés au monde. Et ce contrôle va devenir encore plus strict. C'est un cliché, mais la Belgique s'efforce toujours d'être la meilleure de sa catégorie. Cela vaut également pour le secteur des compléments alimentaires.

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Le secteur des compléments alimentaires est relativement jeune, mais aussi innovant, avec une réglementation assez complexe

Une période agitée

Notre guide dans ce secteur est Valérie Vercammen, directrice générale de Be-Sup, la fédération du secteur qui est membre de la Fevia et qui compte un total de 160 membres, allant des fournisseurs d'ingrédients aux producteurs (90%) et aux distributeurs.

Si l'on considère les trois dernières années, elle constate une évolution notable: "On observe principalement une tendance à l'augmentation du commerce électronique, en particulier par le biais des pharmacies en ligne. Il y a eu une augmentation des prix, mais l'industrie n'a manifestement pas osé répercuter l'inflation sur les consommateurs. Heureusement, nous constatons également une légère croissance en volume."

"La crise a fait craindre un impact sur le pouvoir d'achat. Mais je pense que l'indexation des salaires a correctement protégé les consommateurs si bien que nous n'avons pas ressenti la crise aussi fortement dans notre secteur. Il y a toujours une légère croissance en Belgique et même une croissance un peu plus importante en Europe."

Nous constatons surtout une tendance à l'augmentation du commerce électronique, en particulier par le biais des pharmacies en ligne

"Les ingrédients des compléments alimentaires sont souvent les mêmes que ceux des médicaments et des nutriments, et les plantes proviennent principalement de Chine et d'Inde. Par conséquent, la guerre en Ukraine n'a pas eu beaucoup d'influence sur nos activités. En revanche, il pourrait y avoir un impact avec la situation en mer Rouge, si les bateaux mettent plus de temps pour arriver à destination."

Les consommateurs ont moins d'argent. Le secteur a-t-il été affecté par cette situation? "D'après les chiffres, il semblerait que non, et d'après les réactions de nos membres non plus. La Belgique est un marché relativement mature, avec une croissance annuelle de 2 à 3%. Les personnes vivant dans la pauvreté vont naturellement regarder au prix. Un complément alimentaire moyen coûtera bientôt 25 euros pour un mois. Mais si un médecin recommande quelque chose, on suit généralement son conseil".

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Les ingrédients des compléments alimentaires sont souvent les mêmes que ceux des médicaments, et les nutriments et les plantes proviennent principalement de Chine et d'Inde

Contrôle préalable à la mise sur le marché

Les compléments alimentaires sont soumis à des contrôles très stricts avant et après leur mise sur le marché. Ce point est particulièrement souligné par Be-Sup et mérite quelques explications. Tout d'abord, il y a la notification des compléments alimentaires: le contrôle complet avant la mise sur le marché par le SPF Santé (le Service Public Fédéral Santé, Sécurité de la chaîne alimentaire et Environnement).

"La notification est une obligation européenne, mais les Etats membres ont le choix de l'appliquer ou non. Une fois que les Etats membres ont opté pour la notification, celle-ci est obligatoire. La plupart des pays européens l'appliquent. Il y a deux exceptions: le Royaume-Uni et les Pays-Bas. La manière dont les pays remplissent la notification est très différente. La Belgique, l'un des pays les plus stricts, vérifie réellement la composition du produit pour s'assurer qu'elle est conforme à la législation. Un exemple: le produit respecte-t-il le niveau maximal?"

"Il existe également des avertissements obligatoires tels que: ne pas utiliser en cas de grossesse ou d'allaitement ou ne pas utiliser pour les enfants. La législation FIC (Food Information for Consumers) est également très importante. Elle indique si l'étiquette est conforme. Tout ce que contient le produit doit y figurer. S'il s'agit d'un complément alimentaire, cela doit être clairement indiqué. Le consommateur doit savoir s'il s'agit d'un médicament ou d'un aliment normal".

Les compléments alimentaires font l'objet d'un contrôle très strict avant et après leur mise sur le marché

"La législation sur les allégations est également strictement contrôlée par le NHCR (Nutrition and Health Claims Regulation). On ne peut pas écrire n'importe quoi sur l'étiquette d'un complément alimentaire. En outre, les compléments alimentaires sont des denrées alimentaires, qui ressortent donc de la GFL (General Food Law). Cette loi stipule que l'on peut produire avec un système d'autocontrôle et un système GMP (Good Manufacturing Process)".

"Be-Sup a rédigé le guide 'Bonnes pratiques de fabrication' (GMP) et système d'autocontrôle pour les fabricants de compléments alimentaires', qui doit être suivi lors de la production de compléments alimentaires. L'AFSCA (Agence fédérale pour la sécurité de la chaîne alimentaire) a validé ce guide et c'est sur base de cet ouvrage que l'AFSCA vérifiera dans les entreprises si le système d'autocontrôle et de GMP est en place lors de la production."

"Certains se plaignent que ce contrôle préalable à la mise sur le marché est trop strict à notre égard et qu'il serait désavantageux sur le plan de la concurrence. Dans certains pays, il est plus facile de commercialiser des compléments alimentaires, mais pour Be-Sup, ce contrôle strict est indispensable pour garantir la sécurité des consommateurs et la qualité de nos produits."

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La Belgique est l'un des pays les plus stricts et vérifiera si la composition du produit est conforme à la législation

Contrôle après la mise sur le marché

Le contrôle après la mise sur le marché est effectué par l'AFSCA. C'est comme pour les denrées alimentaires. "On  vérifie vraiment sur le terrain, dans la production de compléments alimentaires, par le biais de tests. On regarde si le produit contient réellement les ingrédients mentionnés sur la boîte. La législation sur les allégations fait également l'objet d'un contrôle très strict afin d'éviter les abus. Ils vont vérifier si la GFL et le système d'autocontrôle GMP sont respectés dans les usines de production ou chez les distributeurs".

"Des contrôles peuvent également être effectués au niveau du stockage, aussi bien de l'étiquette que via des prélèvements d'échantillons. Le contrôle de la publicité des produits sur les sites web est très spécifique pour nous. L'AFSCA a mis en place une cellule e-commerce pour contrôler ces sites. Même les réseaux sociaux sont contrôlés."

Nutrivigilance

La Nutrivigilance est un nouveau système de contrôle des aliments, lancé récemment par le SPF Santé afin de mieux identifier les effets secondaires indésirables de différentes catégories d'aliments, y compris les compléments alimentaires.

"Be-Sup était demandeur. La Nutrivigilance existe en France depuis plus de 10 ans. Désormais, la déclaration des effets secondaires est également obligatoire pour les opérateurs, mais elle est volontaire pour les professionnels de santé. Nous aurions souhaité que ce soit obligatoire pour ces derniers mais le SPF n'est pas allé dans ce sens."

"En cas d'effet secondaire, le consommateur se rend normalement chez son médecin ou à la pharmacie pour demander conseil. Nous aurions souhaité que les professionnels de la santé le signalent, dans le but d'augmenter encore la sécurité, mais aussi parce qu'ils ont une meilleure connaissance de l'ensemble du dossier du consommateur en question. Nous avons entamé des discussions avec le SPF à ce sujet".

"Mais ce qui nous préoccupe, c'est qu'il n'y a pas de méthodologie globale comme en France. Chez nos voisins, on ne doit signaler quelque chose qu'à partir d'un certain niveau de gravité. Or, le SPF dit qu'il faut déclarer chaque effet secondaire. Nous nous interrogeons à ce sujet. Qui va gérer ce système?"

La Nutrivigilance a été lancée récemment afin de mieux identifier les effets secondaires indésirables de différentes catégories d'aliments

"En France, la Nutrivigilance fonctionne très bien. Sur 100 cas qui nous parviennent, environ 10 sont généralement retenus. Et sur ces 10 cas, il y en a deux ou trois pour lesquels on peut démontrer un lien de causalité entre l'effet secondaire et l'utilisation du complément alimentaire. Ce sont ces cas que nous devons connaître, car ils présentent un risque pour le consommateur."

"En Belgique, on va maintenant tout collecter, mais comment assurer le suivi et étudier le lien de causalité? On risque de recevoir un grand nombre de rapports, au point de ne plus pouvoir les gérer. Supposons que vous ayez mal à la tête en prenant un complément alimentaire. Les maux de tête peuvent avoir différentes causes: migraine, grippe, gueule de bois... Comment déterminer le lien de causalité?"

"Be-sup aurait aimé apporter sa contribution au SPF sur ce point. Nous allons maintenant suivre, par l'intermédiaire de nos membres, la manière dont le SPF appliquera la nutrivigilance dans la pratique. Si nous constatons des problèmes, nous les signalerons immédiatement au SPF."

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65% des compléments alimentaires sont vendus en pharmacie. Il s'agit d'un phénomène typiquement belge

Chiffres du marché: les ventes se font principalement en pharmacie

"65% des compléments alimentaires sont vendus en pharmacie. Il s'agit d'un phénomène typiquement belge. Le deuxième canal de vente le plus important est internet: 15% des compléments alimentaires sont vendus en ligne. Il est important de savoir que sur ces 15%, 80% sont vendus par des pharmacies en ligne. Il s'agit notamment de Newpharma et de Farmaline. Avec d'autres acteurs, ils constituent ces 80%. On l'ignore souvent".

"Ces pharmacies en ligne, comme les autres pharmacies, sont sous le contrôle de l'AFMPS, l'agence des médicaments. Aux Pays-Bas, la situation est différente: dans les pharmacies, on n'achète que des médicaments délivrés sur ordonnance; les compléments alimentaires sont achetés dans des magasins de produits de santé. Il en va de même en Angleterre.

"On me pose parfois des questions sur les compléments alimentaires vendus chez Aldi, mais ils représentent peut-être 1% de ce qui est vendu. En fait, chez nous, on accorde trop d'attention aux compléments alimentaires chez Kruidvat et Aldi. Chez nous, ces ventes constituent des niches."

Un marché en expansion

Toujours d'après les chiffres d'IQVIA, le marché devrait connaître une belle croissance. "La croissance ne se situe plus tant en Europe ou en Belgique, mais plutôt en Asie du Sud-Est et dans les Etats du Golfe. Depuis quelques années, ces pays mettent l'accent sur un mode de vie sain et ils ont également les moyens de le faire. Le marché mondial des compléments alimentaires s'élève à 176 milliards de dollars. L'Europe représente 40% de ce qui est vendu dans le monde".

"En ce qui concerne les chiffres européens, on peut voir l'impact du COVID-19. Il y a eu un impact, mais pas aussi important que ce à quoi les gens s'attendaient. Il y avait alors une forte demande de compléments favorisant l'immunité, comme les vitamines C, D, le zinc et le sélénium. En effet, selon l'EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments) et plusieurs études scientifiques, ces nutriments jouent un rôle intéressant pour l'immunité. D'un autre côté, du fait que nous étions en confinement, il y a d'autres compléments pour les voies respiratoires et intestinales qui ne se sont pas aussi bien vendus. Les gens étaient moins malades parce qu'ils n'étaient pas en contact les uns avec les autres."

"Dans certains pays, les compléments se vendent mieux que chez nous. L'Italie est le plus grand pays en termes de production et de consommation de compléments alimentaires. D'une année sur l'autre, la croissance a été de 5,4% en volume et de 8,3% en valeur. C'est dû au prix. L'Allemagne et la France ont également connu une très bonne croissance. En Belgique, les ventes de compléments alimentaires ont dépassé le demi-milliard d'euros en 2023, avec un taux de croissance annuel de 2,2%. Cela s'est produit davantage grâce aux prix qu'au volume. Nous n'avons plus besoin d'une très forte croissance, mais d'une croissance structurelle et stable."

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La vente de compléments alimentaires chez Kruidvat et Aldi constitue une niche en Belgique

Compléments alimentaires chez Aldi

Est-il préférable d'acheter des compléments alimentaires chez le pharmacien? Est-ce que cela fait une différence parce que tous ces produits sont notifiés? "Les produits qui sont commercialisés légalement doivent faire l'objet d'un contrôle préalable à la mise sur le marché par le SPF. Chez Aldi, il s'agit d'une offre temporaire. Mais ils achètent tellement qu'ils ont l'avantage du prix. S'ils introduisent des compléments alimentaires, c'est pour toute l'Europe."

"Il est quand même préférable d'aller à la pharmacie. En raison des conseils qu'un pharmacien donnera. Cela n'existe pas chez Aldi. Dans les parapharmacies, on peut aussi avoir des explications, si des nutritionnistes ou d'autres professionnels de la santé sont présents. Ce qui fonctionne très bien avec les pharmacies en ligne, c'est que vous recevez immédiatement un courriel contenant toutes sortes d'avertissements lorsque vous commandez un complément alimentaire. Par exemple: savoir qu'il peut y avoir une certaine interaction avec un certain médicament. En fin de compte, l'avis d'un professionnel est toujours préférable au fait de faire son marché soi-même. Quant aux compléments alimentaires dans les magasins bio et naturels, nous y constatons une baisse des ventes d'année en année."

Idées fausses: conforme ou dangereux

On ne peut pas dire que les compléments alimentaires non européens qui sont bloqués sont forcément dangereux. La situation est plus nuancée que ça. Les colis  en provenance de l'extérieur de l'Europe passent par la douane et l'AFSCA dispose de douaniers qui arrêtent les colis et effectuent des tests.

"Lors d'un contrôle, il s'est avéré qu'un colis sur deux n'était pas conforme. Mais la non-conformité est différente de la dangerosité. Certains produits étaient dangereux. Par exemple, s'il s'agit d'aphrodisiaques, ce sont des médicaments. Mais d'autres n'étaient pas conformes. Parce que les Etats-Unis autorisent des maxima plus élevés pour les vitamines et les minéraux."

"Les Etats-Unis sont un pays où l'on met depuis longtemps l'accent sur la santé et le soutien à la santé par le biais de compléments alimentaires. Mais ils autorisent des doses beaucoup plus élevées pour des produits comme le calcium, le magnésium, etc. Est-ce dangereux? La FDA (Food and Drug Administration) considère que ces doses sont inoffensives, mais pour nous, elles ne sont pas conformes à nos lois. C'est là que le bât blesse."

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Les Belges ont l'intention de manger plus de fruits, de légumes et de produits laitiers et moins de viande rouge. Mais dans la pratique, ils ne le font guère par manque de temps

Le Belge ne mange pas aussi sainement qu'on le croit

Les compléments alimentaires sont liés à la santé. Mais à quel point le Belge est-il en bonne santé? Les résultats de la nouvelle enquête de Sciensano sur la consommation alimentaire sont attendus prochainement. La précédente édition datait de 2014-2016. "Cette ancienne étude indique que seuls 5% des Belges mangent suffisamment de légumes et 9% suffisamment de fruits. Ces chiffres sont alarmants. Je pense au manque de calcium. Le manque de vitamine D est encore plus grave. 90% des hommes et un peu moins des femmes sont exposés à un risque de carence.

"On dit parfois que si l'on mange sainement, on n'a pas besoin de compléments alimentaires, ce qui est vrai, et nous partons également du principe que l'alimentation quotidienne est la première source de nutriments. Mais il y a une différence entre les efforts déployés pour inciter les gens à bien s'alimenter et la façon dont ils s'alimentent dans la pratique. Nous espérons que les résultats de la nouvelle enquête seront meilleurs."

"Aux Pays-Bas, les résultats de la nouvelle enquête sur la consommation alimentaire ont été publiés récemment. Les résultats se sont légèrement améliorés, puisque 12% des Néerlandais mangent aujourd'hui suffisamment de fruits et de légumes. Mais cela signifie encore que 78% d'entre eux mangent mal. Attendons de voir ce qu'il en est pour les Belges".

"Une enquête menée par Wagralim, l'homologue wallon de Flanders' Food, sur les habitudes de consommation des Belges montre que ces derniers savent ce qu'il faut faire pour vivre sainement. Les Belges ont l'intention de manger plus de fruits et légumes et de produits laitiers et moins de viande rouge. Mais dans la pratique, ils ne font pas grand-chose par manque de temps. Ils se rabattent alors rapidement sur les produits préparés."

"Nous avons d'ailleurs remarqué que de nombreux médecins ne connaissent pas les chiffres de Sciensano: ils partent du principe que tout le monde mange selon les recommandations. Selon ce raisonnement, on n'a donc pas besoin de compléments alimentaires. De plus, nous avons constaté lors de la pandémie de COVID-19 que de nombreux professionnels de la santé ne connaissaient pas les fonctions de soutien immunitaire de certains compléments alimentaires. Nous avons alors contacté un certain nombre de médecins de Be-Sup qui passaient souvent à la télévision et nous avons entamé un dialogue avec eux. Cela a eu un impact".

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Nos entreprises recherchent des compléments innovants et chaque entreprise belge exporte également vers d'autres pays

Le mot du pharmacien

Etant donné que les consommateurs se tournent principalement vers les pharmaciens pour obtenir des compléments alimentaires, nous sommes à l'écoute de ces derniers. Veerle Beuckelaers, pharmacienne chez Peeters Herent NV: "Les compléments alimentaires représentent environ 15% de notre chiffre d'affaires. Mais je pense qu'il y a aussi beaucoup de recherches en ligne. Les gens se renseignent d'abord auprès du pharmacien, puis ils comparent les prix sur internet. Mais nous ne pouvons pas suivre les réductions pratiquées en ligne."

"Je reçois régulièrement des demandes de vitamine D et de curcumine pour les problèmes articulaires. Pendant le corona, la demande de compléments qui renforcent l'immunité sur une certaine période a été particulièrement élevée. J'ai l'impression que les compléments alimentaires vendus par Aldi et Kruidvat sont très populaires, mais c'est la publicité avec ses réductions qui donne cette impression."

"Lorsque les gens achètent des compléments alimentaires chez nous, c'est souvent sur les conseils de certains médecins. Nous savons immédiatement qui sont ces médecins. Dans notre commune, il y en a un ou deux qui prescrivent plus facilement des compléments que d'autres. Les autres se limitent à prescrire des médicaments classiques. Pour ma part, je fais davantage confiance à certaines entreprises belges parce qu'elles disposent de laboratoires qui font vraiment de la recherche dans ce domaine. Je pense que c'est aussi une valeur ajoutée importante pour un médecin."

Des exportations en hausse

Comment Be-Sup voit-elle l'avenir? "Plutôt positif, car c'est un beau secteur. Un demi-milliard d'euros de chiffre d'affaires, ce n'est pas mal pour un petit pays comme la Belgique. On constate également que nos entreprises sont à la recherche de compléments innovants et que toutes les entreprises belges exportent vers d'autres pays, non seulement en Europe, mais aussi en dehors de l'Europe. C'est logique, car c'est là que se trouve la croissance", a ajouté Valerie Vercammen.

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Écrit par Chris Craps

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