L'ECLAIRAGE HYPERMODERNE EST L'ORGUEIL DU BATIMENT D'ENTREPRISE

ATTENTION POUR LE POTENTIEL D'ECONOMIE, LA FACILITE D'UTILISATION ET L'ERGONOMIE

Electro Service André a quitté récemment l'emplacement familier à Wortegem-Petegem et a emménagé dans un tout nouveau bâtiment industriel à Eke. Les techniques ont été effectivement placées par elle-même. Pour l'implantation de l'éclairage, on a fait appel à l'expertise de Lightlab et LEDVANCE®. Nous nous sommes entretenus avec le dirigeant Andre Overdulve, un homme qui s'y connaît dans beaucoup de domaines, mais qui est surtout attaché à son métier.

D'ACTIVITE COMPLEMENTAIRE ERS UN BATIMENT FLAMBANT NEUF

Comme beaucoup dans notre secteur, André Overdulve a débuté ses activités indépendantes comme électricien à titre complémentaire: “J'ai commencé effectivement en activité complémentaire en 1998, mais cela n'a duré que quelques mois. Au départ, je redoutais fortement de franchir le pas vers un statut d'indépendant complet. Mais un certificateur de Vinçotte était très enthousiaste quant à mes connaissances et m'a convaincu. Dès cet instant, j'ai décidé de me lancer complètement. Et avec succès, car nous sommes une entreprise florissante de quinze salariés satisfaits. Pour soutenir notre croissance, nous avons emménagé en décembre dans un nouveau bâtiment à Eke-Nazareth."

PROJETS D'ECLAIRAGE AVEC LIGHTLABL

'entreprise d'installation Electro Service André s'y connaît dans beaucoup de domaines. L'industrie, les PME, les immeubles de bureaux et les services publics font régulièrement appel à l'entreprise et ce, pour les techniques les plus diverses: câblage data, domotique, éclairage, protection des accès, électricité, détection d'incendie, … Il était donc plus que logique qu'elle se soit chargée elle-même de la technique dans le nouveau bâtiment de l'entreprise. Pour l'éclairage, Electro Service André a collaboré avec Lightlab et LEDVANCE®. La collaboration avec Lightlab dure déjà depuis quelques années. Overdulve a travaillé d'abord avec La Grange, qui a atterri dans le giron de Rexel après le rachat. Au sein de cette entreprise, a été fondé plus tard Lightlab, qui réunit l'expertise en éclairage au sein de ce grossiste. Pour Lightlab, Isabelle François a rejoint la table: “Lightlab réunit toutes les parties qui s'occupent de la lumière dans un projet: architectes, producteurs, placeurs et clients finaux. Nous conseillons les parties sur les nouvelles techniques et les solutions possibles.“

METHODE DE TRAVAIL

Overdulve: “Le plus souvent, nous travaillons comme suit: nous recevons une demande d'une entreprise, école ou pouvoir public autour d'un projet d'éclairage. Nous nous rendons ensuite sur place pour nous faire une idée. Dans une seconde phase, nous emmenons couramment un conseiller en éclairage. Ceci permet d'échanger les avis, nous peaufinons des idées et des propositions, et nous examinons les besoins du client. Commande, placement, techniques, … tout est discuté. Puis, on réalise une étude de la lumière et sur cette base, nous établissons une offre pour le client final. Isabelle François enchaîne: “Cette collaboration se déroule très bien. Notre premier projet commun date déjà de la fin des années nonante, l'éclairage d'un petit espace multifonctionnel dans la salle de conseil de Wortegem-Petegem. A l'époque, l'éclairage luminescent régnait encore, mais Andre a aussi placé une graduation 1…10 V. Presque une primeur à cette époque. Electro Service André est totalement ouvert aux nouvelles techniques et commandes. C'est pourquoi il est si plaisant de collaborer avec eux, parce que nous parlons la même langue."

PLAN LUMINEUX ADAPTE

Pour le nouveau bâtiment d'Electro Service Andre, Lightlab a aussi réalisé une étude de lumière sur la base du plan de construction. Isabelle François: “Dans ce cas-ci, j'ai opté pour une étude de lumière distincte pour chaque espace. Un entrepôt a d'autres besoins lumineux qu'un bureau. Pour ce projet, j'ai proposé de travailler avec LEDVANCE®, les solutions LED de LEDVANCE®. Au total, on a placé une cinquantaine de points lumineux, commandés via KNX et aussi par une commande de lumière naturelle là où c'était nécessaire. Pour les entrepôts, 200 lux suffisaient, les bureaux ont reçu 500 lux.“

ESPACE DE BUREAUX

Un bel exemple de cette commande de lumière naturelle se retrouve dans l'espace de bureaux. François: “La situation fait que deux espaces de bureaux sont juxtaposés. L'espace côté rue où se trouve le bureau du chef d'entreprise est baigné de lumière, mais l'autre espace reçoit moins de lumière naturelle. Pour rationaliser le niveau lumineux dans les deux espaces, on a dès lors travaillé avec des capteurs lumineux qui mesurent la lumière incidente, et adapte sur cette base l'intensité lumineuse à la situation réelle. Le travail est plus agréable pour les salariés et on ne consomme pas d'énergie superflue.“

ESPACE DE FORMATION

Outre les bureaux, un local de formation est prévu. Ici aussi, on a travaillé sur la même base que dans l'espace de bureaux. Ici, la commande manuelle de la lumière est bel et bien possible pour faciliter par exemple le travail avec un beamer.

LA NEF CENTRALE

Le couloir central long et large est l'épine dorsale du nouveau bâtiment de l'entreprise. De là, on se rend vers l'espace de travail, le magasin de câbles, le magasin de matériaux au-dessus et les bureaux. C'est aussi l'espace où les camionnettes sont chargées le matin.Isabelle François: “Ici, nous avons choisi de prévoir un peu plus de lumière que le strict nécessaire pour encore souligner pour ainsi dire l'importance de l'espace. Dans la nef centrale, on a choisi le High Bay de LEDVANCE®, un puissant projecteur IP65 avec module LED intégré. Overdulve: “Dans les espaces adjacents tels que le magasin de câbles, nous n'avons pas travaillé avec des détecteurs de mouvement, parce que j'estimais que cela n'y était pas opportun. C'est bel et bien le cas dans les couloirs, les toilettes et les douches, de sorte que la lumière ne reste pas allumée inutilement. Ceci procure une économie, mais diminue aussi le besoin de contrôler que la lumière est partout éteinte. Cela m'apporte aussi une souplesse d'utilisation." Isabelle François: "Vous constatez également que nous avons travaillé avec des puissances en watts adaptées pour les divers espaces. Il est important d'avoir une répartition de lumière égale. Vous devez éviter d'avoir trop d'éclairage sur un point, tandis que vous avez un périmètre tout autour qui reçoit trop peu d'éclairage. Ce sont des aspects qui doivent être abordés dans un calcul de lumière: le nombre de points lumineux et les puissances en watts pour créer une répartition égale de la lumière dont le niveau est adapté aux activités dans le bâtiment.“

ATELIER

Au départ de la nef centrale, nous entrons dans l'atelier. Isabelle Francois: “Ici, nous avons opté pour l'éclairage Damp Proof. C'est la version LED du tube luminescent, mais avec une consommation nettement moindre, grosso modo la moitié. Ici est prévu un plus grand nombre de points lumineux, parce que le travail effectué est plus précis et réclame une plus grande intensité lumineuse."

MESURE DE L'ENERGIE ET KNX

L'installation complète est donc constituée d'un éclairage LED. Overdulve: “La technique LED a énormément progressé ces dernières années. Les maladies d'enfance et les faiblesses sont éliminées. Les tons plus chauds ont surtout fait un grand bond en avant. Et le potentiel d'économie est énorme. En tant qu'entreprise en électro, nous voulons aussi donner l'exemple. Tout est géré via KNX, nous mesurons tout et suivons à la lettre les prestations énergétiques. Nous voyons constamment notre consommation. Nous avons aussi placé une pompe à chaleur. Une étape suivante est la pose de panneaux solaires sur le toit, afin de couvrir entièrement tous nos besoins." ?

 UN CŒUR POUR LE SECTEUR

Gérer une entreprise florissante de quinze salariés, suivre en continu les évolutions technologiques et ériger entre-temps un nouveau bâtiment d'entreprise: un être humain penserait que la direction de l'entreprise en question cherche un peu de repos le soir. Pas André Overdulve, car hormis les activités pour son entreprise, il exerce aussi des fonctions de direction auprès de la Confédération Construction (Flandre orientale et Nationale), Fedelec (également Flandre orientale et Nationale) et Volta. Son cheval de bataille? Indiscutablement l'enseignement. “Les diplômés sont loin d'être prêts à travailler d'emblée, Ils ont besoin aujourd'hui de littéralement cinq ans sur le chantier pour suivre. Cette situation ne s'est pas améliorée ces dernières années, que du contraire. Lors des récentes réformes de l'enseignement, nous avons dû remuer ciel et terre pour revenir sur certains aspects. Ainsi, on réduirait le nombre d'orientations de 28 à seulement 8 dans le plan directeur. Ceci serait une vraie catastrophe. Nous devrions aussi nous engager plus sur l'enseignement secondaire, pour y sensibiliser davantage d'enfants à une formation technique. L'apprentissage sur le lieu de travail devrait aussi être plus stimulé. Chez nous, ceci est introduit avec quatre semaines de stage dans l'entreprise, mais à mon sens, ceci peut aller jusqu'à six semaines. Nous aimerions que cela soit introduit au plus vite dans toutes les écoles. Et ce n'est pas seulement la qualité qui doit s'améliorer, la quantité du flux doit également progresser. Il est de plus en plus difficile de trouver du personnel qualifié. Les employés techniques qui établissent par exemple des offres et dessinent des plans, sont énormément difficiles à trouver. Le manque de personnel entrave-t-il notre croissance? Oui. Disons que nous choisissons nos projets avec plus de minutie. Mais nous sommes encore complets jusque fin de cette année, il ne reste de la place que pour l'ajout de l'un ou l'autre projet. Nous avons la chance aussi que notre personnel est très étroitement impliqué dans notre entreprise et nous est resté fidèle, malgré le déménagement vers un bâtiment à vingt kilomètres. Mais nous pourrions encore faire nettement plus avec plus de personnel."