La peinture antibacterienne freine la division cellulaire des bacteries
les systèmes de peinture novateurs qui respectent les normes d’hygiène les plus strictes
Divers systèmes de peinture sont utilisés de façon ciblée dans certaines circonstances en raison de propriétés spécifiques. Les systèmes de peinture dans le secteur de la santé en sont un exemple; d’emblée un secteur aux nombreux défis et développements. Seuls les systèmes de peinture novateurs qui respectent les normes d’hygiène les plus strictes entrent en considération. Et l’hygiène n’est pas la seule importante, les exigences vont un pas plus loin.
1. Classe de frottement 1
Une peinture murale lavable sans abîmer la peinture ou créer un brillant indésirable; c’est une première propriété des systèmes de peinture utilisés dans les soins de santé. En effet, les murs sont régulièrement désinfectés et chaque peinture murale ne résiste pas aux détergents et désinfectants. La norme européenne DEN 13300 décrit la subdivision qualitative de la peinture murale sur base de la résistance au frottement, de la couvrance et du degré de brillance.
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La peinture murale dans les instituts de soins appartiennent de préférence à la classe de résistance au frottement 1, avec une usure mouillée de moins de 5 μm pour 200 mouvements de l’éponge abrasive. Les désinfectants ne pourront donc pas influencer la qualité de la peinture. Par ailleurs, une règle de base simple prévaut dans l’utilisation de couleurs intensives: plus fort est le brillant, plus simple est le processus de nettoyage. Une peinture mate qui subit une lourde charge mécanique reçoit souvent des taches grasses qui évoluent en miroir.
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2. Résistance bactérienne
Les bactéries peuvent facilement survivre et se multiplier pendant quelques heures, voire quelques jours, sur une peinture murale classique. Dans les soins de santé, on utilise une peinture murale intérieure spéciale aux ions d’argent, ce qui freine la division cellulaire des bactéries et minimise le transfert, ce qu’on appelle la solution bactériostatique. Cet effet est obtenu grâce au composant antibactérien à base d’argent, associé à la durabilité et à la lavabilité du film de peinture. La méthode japonaise JIS Z2801, un test de surface antimicrobien, montre une diminution rapide du nombre de bactéries par l’ajout d’ions d’argent antibactériens. Une percée dans la lutte contre les bactéries, sans provoquer des réactions allergiques ou détériorer la santé des patients et des prestataires de soins.
3. Qualité d’air saine
Etant donné que des centaines de personnes circulent chaque jour dans un hôpital, il est évident que les systèmes de peinture utilisés doivent être inoffensifs et inodores. De plus, ils ne peuvent pas provoquer de réactions allergiques. Une indication possible est l’appréciation A+ du label Indoor Air Quality-label (IAQ) – mieux connu comme la qualité de l’air intérieur – liée à la plus faible émission nocive. La base de l’appréciation est la mesure de dix substances toxiques libérées par la couche de peinture, 28 jours après le séchage.
Certaines peintures vont même un pas plus loin en améliorant et en nettoyant activement l’air intérieur grâce à un effet photocatalytique: chaque rayon de lumière active un catalyseur qui, à son tour, décompose chimiquement les substances toxiques, telles que l’oxyde d’oxygène et le formaldéhyde, par l’oxygène dans l‘air. L’action photocatalytique décompose aussi 99% des bactéries, qui ne se trouvent donc pas sur le film de peinture. La seule exigence est naturellement la lumière solaire ou un éclairage artificiel de la bonne longueur d’onde.
4. Directives HACCP
La cuisine collective et le restaurant dans les hôpitaux apportent aux patients et visiteurs une alimentation saine. A ces endroits, la présence de facteur de risques qui contaminent le processus de production et la préparation des aliments est donc inacceptable. La législation sur l’hygiène est de plus en plus sévère et les hôpitaux ont besoin de systèmes de peinture qui respectent la norme légale. Une peinture à base des HACCP (Hazard Analysis Critical Control Points) offre la solution. Les murs et parois reçoivent une surface qui repousse les liquides, les moisissures, les agents pathogènes et autres saletés. Le support est facile à nettoyer et résiste aux rayures et aux produits mordants.
5. Et cela ne s’arrête pas là ...
Les propriétés mentionnées ne sont qu’une fraction des exigences. Par ailleurs, de nombreuses sortes de peinture dans l’environnement de soins sont peu poreuses, de sorte que la première couche n’influence pas le temps d’ouverture d’une éventuelle seconde couche de finition. Et les systèmes de peinture s’utilisent comme couche d’apprêt et de finition, sont exempts de solvant et de plastifiant (COV < 1 g/l); des exigences élevées sont aussi posées à la capacité de décontamination (DIN 25415, partie 1, ISO 8690).