FORMAT

Les panneaux avec un rapport 1:2 (généralement 120 x 60 cm) sont le format standard esthétique et pratique. En outre, les dalles et les bandes (à empiler) allongées sont des formats courants. Ici aussi, tout est possible: la découpe peut être adaptée au projet.

Le grès doit toujours être découpé en plus petits formats. Un nouveau développement est la découpe de la pierre naturelle à faible porosité au format brique afin de pouvoir l'utiliser comme un élément de construction pratique, en plus de sa fonction de revêtement esthétique.

CONFIRMATION

Collage et maçonnerie

En fixant des panneaux sur un support collé, toute la surface est soutenue et élastique, si bien que la résistance inhérente de la pierre naturelle est moins importante.

Cela permet de poser presque toutes les pierres naturelles, comme l'ardoise, qui ne peut pas être ancrée en raison de sa stratification. De manière générale, le collage ne doit pas être utilisé au-dessus d'une hauteur de 8 mètres.

Le collage est nuisible à la ventilation. Toutefois, en raison du développement de mortiers-colles plus légers et de nouvelles techniques de collage, la nécessité d'une lame d'air ouverte est moins importante aujourd'hui.

Le collage nuit à la ventilation, mais grâce à de nouveaux développements, l'impact est de plus en plus faible

Le collage est difficile pour les pierres naturelles qui sont sensibles à l'humidité et au gel, en raison des différents coefficients de dilatation de l'eau qui pénètre et de la pierre naturelle. C'est une méthode moins coûteuse que l'ancrage, car les plaques ne doivent pas être aussi épaisses. Cela permet également de réduire l'épaisseur du mur de façade.

Plus encore que le collage, la maçonnerie a un effet négatif sur la ventilation. En revanche, elle permet d'obtenir des façades plus robustes et contribue à éviter les ponts thermiques. Une épaisseur de couche de 5 mm est recommandée pour les formats en briques ou en bandes. Il est également possible de coller sur l'isolation moyennant un maçonnage. 

PLAQUETTES

Les plaquettes sont une autre option pour utiliser la pierre naturelle comme revêtement mural. On obtient ainsi l'apparence d'un mur en pierre naturelle, mais le revêtement n'occupe que peu d'espace. Les plaquettes sont disponibles dans de nombreuses couleurs, tailles et épaisseurs différentes. Si l'on respecte une certaine procédure, les plaquettes standard peuvent également être appliquées sur une isolation dure, de sorte que vous pouvez y placer une pierre naturelle sans provoquer de ponts thermiques. Certains fabricants de colle proposent ici un concept complet.

Les plaquettes plus lourdes (> 50 kg/m²) peuvent être collées ou fixées mécaniquement. A partir d'une hauteur de 2 m, il existe une obligation européenne de les fixer mécaniquement pour des raisons de sécurité. Cela se fait à l'aide d'un support intégré qui est fixé au mur avec une vis et une fiche isolante. La surface d'appui sera idéalement constituée d'un mur extérieur en blocs. Une application sur l'isolation devient ici difficile sans support de construction supplémentaire.

Une autre possibilité est la pose de moellons durs découpés, comme on les appelle dans le jargon. Il s'agit ici de pierres qui donnent l'apparence d'une vieille maison ardennaise, mais dont la surépaisseur totale peut rester inférieure à 5 cm.

Si le constructeur veut couvrir les coins, il peut le faire sans avoir à scier les pierres.

Ancrage

La résistance du type de pierre, le poids et la taille du panneau (1 m² maximum) déterminent le nombre d'ancrages nécessaires. On compte généralement quatre à six ancres par panneau, en fonction des prescriptions d'ancrage. Plus il y a d'ancres, plus l'installation sera coûteuse. En outre, les panneaux doivent être plus épais qu'avec des pièces collées (3 cm avec le granit et le basalte, 4 cm avec les types plus faibles), ce qui augmente également le prix.

Le principal avantage de l'ancrage est une bonne ventilation par les cavités d'air. L'inconvénient est l'épaisseur de la paroi. De plus, les façades ancrées sont plus faciles à isoler et se raccordent bien à une structure de toit, ce qui permet d'éviter les ponts thermiques.

JOINTS

Pour déterminer la largeur des joints intermédiaires, il faut tenir compte de la dilatation en doublant la tolérance dimensionnelle et en ajoutant 1 mm. Après l'installation, il faut se demander si les joints doivent être laissés ouverts pour une bonne ventilation ou s'ils doivent être remplis avec du silicone.

Il est important de choisir le bon mortier-colle ou le bon silicone: certains ne conviennent pas à la pierre naturelle en raison des plastifiants qui pénètrent dans la pierre et décolorent le bord.

Il existe des produits de décoloration mais mieux vaut prévenir que guérir. Pour le rez-de-chaussée côté rue, les joints ouverts ne sont pas recommandés afin d'éviter la contamination par des mains humaines. Les joints scellés peuvent également être décolorés par l'eau qui ne peut pas s'écouler et par la réaction chimique du silicium avec les minéraux.

PROTECTION

Les façades nécessitent peu d'entretien. Le nettoyage à l'aide de produits chimiques acides est donc inutile et n'est pas recommandé car il est nocif pour certains types de pierre. Pour les maisons de ville, cependant, un traitement anti-graffiti est possible pour le rez-de-chaussée.

Pour éviter les dommages causés par les vélos et le sel de déneigement, on peut choisir, en plus d'une couche protégée, des plaques plus épaisses et invisibles côté rue.

Merci à Benelux Natural Stone Association et Brachot