"Il n'y a qu'une chose qui compte : innover"
Se développer et innover, sans relâche : telle est la devise des trois jeunes hommes ambitieux de la famille Boons, à la tête de Theo Boons Groep. Ils reprennent progressivement l'entreprise familiale de leur père avec un objectif clair en tête. Avec les cinq sociétés qu'ils possèdent aujourd'hui, ils veulent être présents sur toutes sortes de marchés et surtout : offrir des solutions globales de A à Z.
l'histoire classique d'une PME
Si le trio de frères, que Mathias a rejoint en dernier, gère aujourd'hui le bon fonctionnement quotidien de Theo Boons Groep, l'entreprise familiale existait déjà bien avant qu'ils s'en mêlent. "En 2004, mon père Theo a fondé l'entreprise", explique Mathias, le plus aîné des trois propriétaires de l'entreprise. "Avant cela, il avait une petite entreprise d'installation comme activité secondaire avec un autre partenaire et un employé. Il y a dix-sept ans, c'était vraiment l'histoire classique d'une PME : il a créé sa propre entreprise, ils avaient de plus en plus de travail, il a fallu engager... Je me souviens que lorsque nous étions petits, les clients ou les fournisseurs passaient toujours dans notre cuisine. Bien sûr, il a vite manqué de place, et un hangar a été construit dans notre jardin. Cela na pas suffi longtemps, évidemment, et nous avons alors déménagé dans un bâtiment industriel. Ce dernier est également devenu trop petit, et nous avons emménagé à l'emplacement actuel, dans un bâtiment industriel plus grand à Arendonk. Mon père travaille toujours dans l'entreprise aujourd'hui."
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viser plus haut
Aux débuts de Theo Boons bv, l'entreprise se concentrait principalement sur les services sanitaires et de chauffage pour les particuliers. Lorsque l'entreprise a commencé à se développer, elle a évolué vers des projets un peu plus importants, comme des immeubles de 6 appartements. "Cela a duré longtemps, jusqu'à ce que mon frère Ruben commence à travailler pour l'entreprise", raconte Mathias. "Il a beaucoup d'ambition : il vise toujours plus haut. Il a immédiatement dit : Papa, je pense qu'on peut mieux faire. Et il a foncé tête baissée. C'est ainsi que nous avons pu croître de 80 % chaque année. Il y a quelques années, mon autre frère, Laurens, a également rejoint l'entreprise. Il lui a donné un nouvel élan. Depuis le début de ce mois, j'ai également rejoint moi-même l'entreprise pour apporter mon soutien et des connaissances extérieures."
"Depuis que mon frère aîné a commencé à travailler dans l'entreprise, nous avons connu une croissance de 80 % d'année en année"
L'entrée de Mathias était une évidence, pour ainsi dire. "Auparavant, j'ai travaillé comme consultant en gestion, principalement dans de grandes entreprises. Le plan derrière cela a toujours été d'acquérir un maximum de connaissances dans ces entreprises, pour pouvoir ensuite les utiliser chez Theo Boons."
expansion
La croissance de l'entreprise familiale s'est également traduite par une extension à d'autres activités. Theo Boons Groep a donc repris un certain nombre d'entreprises pour créer un groupe. Aujourd'hui, pas moins de 5 entreprises font partie du groupe.
Découvrez ici les entreprises de Theo Boons Groep
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de Grands projets
Theo Boons Groep voit les choses en grand, aucun doute sur ce point. "Notre but, c'est d'offrir une solution globale, car c'est ce que les clients demandent", déclare Mathias. "Nous nous concentrons également sur les grands projets où nous pouvons tout vendre en un seul bloc. Ce monde a également beaucoup changé ces dernières années. Alors qu'auparavant le prix le plus bas était le facteur le plus important, il est désormais beaucoup plus important que tout soit livré correctement. Cela s'explique en partie par le fait que les réglementations sont devenues beaucoup plus strictes. Et les techniques sont également devenues plus complexes. Les développeurs de grands projets et les entrepreneurs recherchent donc des personnes qui possèdent ces connaissances. Nous nous sommes fortement concentrés sur ce point ces dernières années, par exemple en employant des ingénieurs industriels et civils qui peuvent guider nos clients."
Techniques
L'un des avantages d'une entreprise de cette taille est qu'il est beaucoup plus facile de se tenir au courant de toutes les techniques. "Personne ne peut parfaitement tout maîtriser, bien sûr", poursuit Mathias. "Mais nous employons des personnes qui sont spécialisées dans différents domaines. C'est pourquoi nous avons également créé l'entreprise de forage des sols, par exemple. Nous savions que des connaissances complètement différentes sont nécessaires pour cela."
"Si le prix le plus bas a longtemps été un facteur décisif, il est maintenant beaucoup plus important que tout soit livré correctement"
Avec ses différentes entreprises, Theo Boons Groep propose déjà aujourd'hui de nombreuses techniques modernes, comme les pompes à chaleur géothermiques de chez HB Geo et les panneaux solaires de chez RB Zelfbouw. "Nous sommes constamment à la recherche de nouvelles technologies. Récemment, par exemple, nous avons installé une installation de production combinée de chaleur et d'électricité chez quelqu'un. Ces projets sont encore rares, mais nous voulons être prêts quand le moment venu. Par exemple, nous travaillons également sur des batteries domestiques qui peuvent être reliées à des panneaux solaires. Il est certain que maintenant que le compteur inversé a été supprimé, il sera de plus en plus intéressant pour les particuliers de stocker leur propre énergie."
numérisation
Quiconque évoque les nouvelles technologies pense inévitablement à la numérisation. Et cela se manifeste non seulement dans les installations, mais aussi au sein de l'entreprise elle-même. "Nous avons déjà pris de nombreuses mesures dans ce sens, mais nous ne sommes pas encore totalement au point", déclare Mathias. "Ce sera également mon travail de poursuivre cette numérisation. Ce n'est pas facile, car il faut que tout le monde soit d'accord. Dans le passé, par exemple, chaque projet était suivi par le biais d'un tas de documents imprimés. Cela ne fonctionne plus aujourd'hui, car l'information doit être disponible pour plusieurs personnes et partout. C'est un peu un changement culturel, mais le contexte de l'année dernière a fait prendre conscience aux gens que la numérisation offre de nombreux avantages."
Bien sûr, l'essentiel est que la numérisation serve un certain objectif. Chez Theo Boons bv, par exemple, cet objectif est la planification et l'organisation. "Comme nous réalisons souvent un grand nombre de grands projets mélangés, nous devons être en mesure de planifier très efficacement sur le long terme. La numérisation joue un rôle très important à cet égard. Dans notre entrepôt aussi, par exemple : chaque projet est différent et nécessite des pièces différentes. Nous sommes actuellement toujours à la recherche d'un système vraiment efficace pour numériser notre entrepôt. Mais nous en voyons déjà l'importance. Les documents tels que les bons de commande et les devis sont déjà signés numériquement aujourd'hui, de sorte qu'aucune information n'est perdue."
"Dans tous les cas, je recommande la numérisation, également aux petits installateurs. Il est vrai que cela peut représenter un certain investissement, mais il existe aujourd'hui de nombreuses solutions 'as-a-service', pour lesquelles il suffit de payer un petit montant chaque mois. Et il existe également de nombreuses solutions standard sur le marché."
Numérisation des techniques
Les installations HVAC n'ont pas non plus échappé à la numérisation. "Nous ne faisons pas de maintenance prédictive pour le moment. Mais il est certain que dans les grands bâtiments dotés d'une chaufferie centrale, la tendance est de pouvoir tout contrôler ou régler à distance. Vous devez suivre cette tendance ; vous ne pouvez pas dire : non, ça ne nous intéresse pas, nous allons continuer comme avant."
"Sur le marché privé, cette tendance est moins marquée. On mise davantage sur le particulier qui, par exemple, peut régler la température avec une appli. Mais on en n'est pas encore au système qui permet à nos installateurs de tout régler à distance."
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Législation
Les techniques elles-mêmes deviennent non seulement plus complexes, mais les réglementations sont également plus étendues. En raison de sa taille, Theo Boons Groep est en mesure de suivre l'évolution de la législation, car des personnes ont été engagée pour gérer cet aspect spécifique. Néanmoins, même pour eux, ce n'est pas une tâche facile de toujours tout avoir en ordre. "La sécurité sur le site est très importante pour nous. Des mesures importantes ont été prises à cet égard ces dernières années. Il y a quinze ans, la moitié du personnel ne portait pas de casque, pour ainsi dire. Le problème réside plutôt dans les changements constants des règles de sécurité. Pour vous donner un exemple : l'année dernière, nous avons acheté un grand nombre de nouveaux aspirateurs, mais depuis janvier de cette année, la législation a changé et un autre type d'aspirateur est obligatoire. Parfois, c'est vraiment incompréhensible. Nous faisons de notre mieux pour assurer la sécurité et donner à notre personnel tout ce dont il a besoin, mais la législation change trop souvent et on se retrouve vite à la traîne."
"Avec les certificats et les attestations, nous avons moins de problèmes, car nous en avons toujours été convaincus : il faut former nos collaborateurs. Parce qu'en fin de compte, ce sont eux qui font l'entreprise."
Personnel
Bien sûr, il faut avant tout trouver ces travailleurs. Même pour une entreprise comme Theo Boons Groep, c'est parfois le parcours du combattant. "C'est le plus grand problème actuel", dit Mathias. "S'il était plus facile pour nous de trouver des personnes ayant une formation technique, nous pourrions nous développer encore plus. Le marché est en plein essor."
"Mon père a sa propre explication pour la question du personnel. Il dit toujours que dans la société actuelle, on met trop l'accent sur les études et l'obtention d'un diplôme. Tout le monde doit faire des études supérieures. Lui-même a quitté l'école à seize ans, avec un métier qui le passionnait. S'il était resté à l'école, il se serait probablement retrouvé dans une filière qui ne l'intéressait pas de toute façon et il ne serait jamais arrivé là où il est aujourd'hui."
"Je ne sais pas non plus si c'est parce que les gens sont moins intéressés par la technique ou s'il y a simplement trop de demande. Mais c'est vraiment très difficile de trouver du personnel technique. Toute personne venant chez nous à la recherche d'un emploi sera presque toujours accueilli à bras ouverts."
"Si nous pouvions trouver plus facilement des personnes ayant une formation technique, nous pourrions nous développer encore davantage"
Les directeurs commerciaux de Theo Boons Groep tentent de résoudre le problème en organisant de nombreuses formations internes. "Il y a quelque temps, un nouveau technicien a débuté chez nous. Il travaillait auparavant comme chef de projet électrique, mais nous l'avons 'recyclé' complètement pour en faire un chef de projet hydraulique en le faisant travailler aux côtés de Laurens. En fin de compte, ce n'est pas si difficile, il suffit d'être capable de penser logiquement et d'avoir des gens qui vous expliquent bien les choses. Mais il faut être intéressé et curieux de savoir comment tout fonctionne. Et oui, cela prend du temps, mais nous sommes convaincus que cela sera payant. L'envie d'apprendre, c'est la meilleure qualité que vous puissiez avoir."
Évolutions dans le secteur
Quelles sont les perspectives d'avenir pour Theo Boons Groep ? "Nous commençons à nous orienter de plus en plus vers la centralisation du chauffage. Alors que dans le passé, chaque appartement avait sa propre chaudière séparée, presque tous les nouveaux projets sont désormais équipés d'une chaufferie centrale. Si l'on prolonge cette tendance, on aboutit même au réseau de chauffage urbain, par exemple. Pour l'Atoomdorp, à Mol, par exemple, nous travaillons sur un réseau de chaleur utilisant la géothermie profonde. Nous connectons ensuite ces technologies au système de chauffage urbain. C'est une technologie qui devrait énormément se développer dans les années à venir. Dans d'autres pays, cette démarche est déjà bien avancée. Aux Pays-Bas, par exemple, mais aussi à Copenhague."
"Nous voulons aussi nous concentrer davantage sur l'électrification, car nous sommes aujourd'hui surtout spécialisés dans le HVAC. Tout ce qui concerne l'énergie et les nouvelles technologies, nous devons être capables de le faire. Et comme les gens veulent de plus en plus pouvoir tout contrôler à distance, nous voulons aussi que toutes les installations soient synchronisées avec le cloud."
"Ce à quoi je crois aussi fortement, notamment avec le compteur numérique, c'est l'autoconsommation : faire tourner sa pompe à chaleur quand on produit de l'électricité. On connaîtra un véritablement mouvement dans ce sens lorsqu'on aura mis en place la tarification variable. Nous comprenons que c'est l'avenir, après tout, on en parle depuis longtemps. Tout ce qui permet de stocker de l'énergie va devenir important : les voitures électriques, mais aussi le stockage de l'eau chaude. Je ne sais pas sous quelle forme tout cela sera possible. Mais nous nous y préparons."
Continuer à se développer
"Nous reprenons progressivement les rênes de l'entreprise en tant que trois fils. Nous l'avons également fait savoir à notre personnel. Et nous sommes vraiment impatients de le faire. Nous comptons bien grandir encore et continuer sur cette voie. Il n'y a qu'une chose qui compte vraiment : innover."