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Traxio Vélo envisage l'année 2025 avec optimisme

Amélioration en cours après une année 2024 riche en défis

podium
La conférence de presse de Traxio Vélo sur la grande scène des Velofollies. De g.à d.: Lars Maebe (Brightwolves), Kristof Scheys (Gfk NIQ), Filip Rylant (porte-parole Traxio) et Frank Glorieux (secrétaire général Traxio Vélo). Le débat était modéré par Ine Beyen.

Lors de la dernière édition de Velofollies, le salon du vélo à Kortrijk Xpo, Traxio Vélo a donné sa conférence de presse annuelle. À cette occasion, la fédération de la mobilité a dressé le bilan d'une année riche en défis, mais a également fait part de ses espoirs pour 2025.

Le secteur du cyclisme en pleine transformation

frankC'est Frank Glorieux, secrétaire général de Traxio Vélo, qui a ouvert la conférence de presse. Le débat était modéré par Ine Beyen. Le secrétaire général a indiqué que 2024 avait connu plusieurs défis. Il y a eu le stock accumulé qui a dû être liquidé, mais aussi quelques mauvaises décisions économiques qui ont été sanctionnées et qui ont même conduit à la faillite de certains acteurs du marché. En outre, en 2024, le Belge a gardé les cordons de la bourse bien serrés et nous avons connu l'année la plus humide de notre histoire.

Heureusement, tout n'a pas été sombre l'année dernière. Le leasing de vélos s'est développé et de nouveaux marchés de leasing se sont ouverts. Le nombre de kilomètres parcourus à vélo a également augmenté. En outre, on a pu observer du mouvement sur le marché. Il y a eu des acquisitions et des investissements, le marché de l'occasion est en hausse et divers projets d'innovation laissent présager le meilleur.

Frank Glorieux peut donc espérer que l'année 2025 sera synonyme d'amélioration.

Résultats 2024

GfK-NIQ
On a vendu moins de vélos en 2024, avec une baisse plus importante des vélos mécaniques (chiffres GfK-NIQ)

Traxio Vélo a également présenté les conclusions de l'année cycliste écoulée, chiffres et analyses à l'appui. Kristof Scheys (Gfk NIQ) et Lars Maebe (Brightwolves) étaient présents.

Gfk a constaté une baisse de 8,2% des ventes de vélos. Cette baisse a été plus prononcée pour les vélos mécaniques que pour les vélos électriques. Les ventes des magasins de vélos ont également diminué, de 5,8%. Là encore, cette baisse a été plus légère pour les vélos électriques. En ce qui concerne le prix moyen, on observe également une légère augmentation de 2,6%. Ce qui est positif, cependant, c'est l'observation que les Belges investissent plus dans leurs vélos que les Néerlandais. Pour un vélo électrique, un Belge est prêt à payer environ 3.900 euros, pour un vélo mécanique environ 1.550 euros. Chez nos voisins du Nord, ce montant est d'environ 2.700 euros pour un vélo électrique, tandis qu'un vélo mécanique doit coûter moins de 900 euros.

L'étude de Brightwolves montre que le marché de la vente au détail de vélos a doublé depuis 2019, avec une croissance considérablement réduite (7%) en 2023 et une croissance probablement négative (-10%) en 2024. Ce sont surtout les (très) petits détaillants qui souffrent; les grands (plus) détaillants arrivent au moins à se maintenir. C'est pourquoi Lars Maebe a conseillé aux magasins de vélos de poursuivre la professionnalisation qu'ils ont entamée. Après la conférence de presse, les détaillants de vélos ont reçu une brochure contenant des conseils utiles.

Brightwolves
La taille du marché devrait diminuer en 2024 (à gauche); ce sont surtout les petits détaillants qui ont souffert (à droite) (étude Brightwolves)

Prévisions pour 2025

Filip & IneFilip Rylant, porte-parole de Traxio, a participé à l'étude visant à déterminer si les consommateurs achèteront des vélos en 2025. Traxio a interrogé quelque 2.000 Belges en novembre 2024 et a pu tirer quelques conclusions.

"40% des cyclistes ont déclaré qu'ils envisageaient d'acheter un nouveau vélo prochainement. Ils sont même 60% à vouloir le faire dans les deux ans. On s'attend à ce que d'ici 2025, le secteur du vélo reprenne sa courbe de croissance normale."

Fait important, 40% des cyclistes ont également indiqué que leur prochain vélo pourrait être plus cher que leur vélo actuel. "Il est encourageant de constater que les gens sont prêts à investir dans un bon équipement pour leur mobilité future. Beaucoup prennent également en compte le fait que leur prochain vélo sera un vélo électrique [...]. qui est de facto plus cher."

Il y a également de bonnes nouvelles pour les magasins de vélos: "74% des personnes interrogées disent qu'elles préfèrent acheter leur vélo dans leur magasin de vélos local. Si les gens préfèrent le magasin de vélos physique, c'est  en raison de l'orientation et des conseils professionnels qu'il offre. La qualité du service est également un atout important du magasin de vélos local."

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Écrit par Dieter Devriendt

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