7.000 m² de plus pour Desomer-Plancke
"difficile de créer l'expérience si l'on manque de place"
Depuis des décennies, le nom de Desomer-Plancke est une référence bien au-delà de Poperinge. "De plus, dans un magasin diversifié comme le nôtre, il faut réussir à créer l'expérience. C'est comme ça qu'on attire les clients. Une expérience qu'il est difficile de créer si l'on manque de place, c'est pourquoi nous avons investi dans 7.000 m² d'espace supplémentaire."
de la Lumière et de l'espace
La lumière et l'espace sont indispensables dans un magasin moderne. C'est pourquoi Geert et Nico Desomer ont investi dans une grande extension du magasin, à l'endroit où se trouvait l'entrepôt. Geert Desomer : "L'idée a immédiatement été d'avoir deux étages élevés. Ainsi, nous avons pu non seulement agrandir notre espace de bricolage, mais nous avons également eu de la place pour une nouvelle salle d'exposition de meubles de jardin. Les meubles de jardin étaient à l'avant, entre tout le reste. Tout était entassé, la présentation n'était pas très jolie. Pour les meubles de jardin, il faut de l'espace et de la lumière. C'est beaucoup plus accueillant. La nouvelle partie du magasin se trouve à l'arrière, où il y a ungrand puits de lumière. De cette façon, nous attirons les gens dans la salle d'exposition."
parking souterrain
"Lors de la planification, l'entrepreneur a eu l'idée d'un parking souterrain. Nous n'avions qu'une centaine de places de parking. Après mûre réflexion, nous avons décidé d'en construire un. C'est un concept résolument orienté vers l'avenir. Le parking est également suffisamment haut pour accueillir de grandes camionnettes de livraison. Cela a demandé un peu de travail : nous travaillons maintenant avec une deuxième zone de caisse, parce que le parking aboutit dans la nouvelle section à l'arrière et que nous ne pouvons pas laisser les clients aller jusqu'à l'avant avec leurs achats et les laisser revenir ensuite. Dans le même temps, nous avons conservé notre entrée et notre parking à l'avant, car nos clients y sont habitués. Nous étions un peu inquiets de la réaction des clients, mais le système fonctionne très bien. J'ai également déplacé les bureaux à l'arrière pour pouvoir surveiller moi-même la nouvelle zone des caisses." (rires)
Expérience d'achat
Vous avez imaginé vous-même l'aménagement intérieur ?
"Oui, nous l'avons fait tout seuls. Je suis responsable du bricolage et du mobilier de jardin, mon frère Nico s'occupe principalement des articles ménagers et des jouets. Dans le domaine du bricolage, nous avons maintenant un peu plus de stock dans le magasin. Ainsi, les visiteurs peuvent plus facilement prendre les articles eux-mêmes et ne doivent pas attendre que quelqu'un aille chercher quelque chose dans l'entrepôt."
Nico : "Nous sommes en train de réorganiser les départements ménage et jouets. La présentation sera également plus ouverte, avec moins d'étagères hautes et plus d'expérience. Surtout dans un magasin comme le nôtre, cette expérience est un atout supplémentaire pour attirer les clients. Avec l'expansion, nous avons maintenant plus d'espace pour tout bien exposer de manière claire. Tous départements confondus, nous avons environ 130.000 références. Un peu d'espace supplémentaire n'est donc pas un luxe."
Une grande sélection comme argument de vente unique
Les meubles de jardin ne sont pas très populaires dans de nombreux magasins de bricolage. Ils prennent beaucoup de place et se démodent rapidement. Pourquoi est -ce que ça fonctionne si bien chez vous ?
Geert : "Nous sommes assez uniques dans la région. Il faut se spécialiser un peu ; nous importons aussi beaucoup de salons et ils sont très populaires en ce moment. Si vous ne pouvez pas offrir un large assortiment, cela risque de ne pas fonctionner aussi bien. Nous avons récemment élargi notre gamme de petits meubles d'intérieur, et cela marche également très bien. Je pense que c'est dû à notre situation géographique : nous sommes dans un coin un peu reculé du pays. Nous avons également beaucoup de clients français ; en France, vous ne trouvez certainement pas de magasins comme le nôtre. La France a surtout des chaînes. Les gens ont l'impression d'être traités comme un numéro là-bas ; ici, ils bénéficient toujours d'un service personnalisé."
Comment parvenez-vous à fournir un service personnalisé sur 130.000 références ?
Nico : "Nous sommes mieux organisés qu'avant. Nous avons notre propre service de réparation avec un mécanicien et les commandes automatiques avec l'ordinateur aident aussi beaucoup. Nous avons maintenant un stock minimum et maximum, et cela nous fait beaucoup gagner en efficacité. La gestion automatique des stocks ne fait pas tout non plus, l'expérience est essentielle. A certaines périodes de l'année, vous vendez plus qu'à d'autres, pour le savoir il faut du feeling et de l'expérience. Mais c'est certainement un bon outil. Cela nous permet de continuer à offrir cette approche personnelle."
Geert : "Nous travaillons également avec des personnes responsables de chaque département, ce qui est aussi très efficace. Nous voulons leur donner encore plus de responsabilités en temps voulu. Machines, mobilier de jardin, articles ménagers, jouets : ce sont les principaux domaines dont nous avons la charge. En particulier pour les ensembles de jardin, vous avez besoin de quelqu'un qui connaît parfaitement l'assortiment et qui peut vous donner des conseils spécifiques. Le bricolage reste notre département le plus important, par la taille et le chiffre."
Les rayons ménage et jouets ont-ils toujours leur utilité également ?
"Absolument. Il ne faut pas sous-estimer le nombre de personnes que les jouets attirent. Nous constatons que de nombreuses familles viennent encore ici. Cela peut sembler un peu stéréotypé, mais c'est toujours le cas : les hommes vont aux machines, les femmes au rayon ménage, les enfants aux jouets. Et ça peut durer toute la journée (rires). C'est l'avantage d'un tel éventail : les gens peuvent se promener ici pendant longtemps et voir toujours des choses différentes dont ils pourraient avoir besoin."
Vous comptez aussi des professionnels parmi votre clientèle. Cette part augmente-t-elle ?
"Oui, nous remarquons que cette part augmente sensiblement. Nous essayons aussi activement de les faire venir ici. Je vais moi-même voir les gros clients pour discuter des conditions et c'est toujours très apprécié. J'estime que notre part de professionnels est d'environ 30 %. Il y a de plus en plus de factures. Les activités telles que les vêtements de travail se sont énormément développées, et nous le remarquons aussi. Avant, nous avions un petit rayon, maintenant nous avons un département entier. Nous avons un très bon vendeur là-bas et nous avons aussi largement étendu l'offre. C'est ainsi que l'on obtient un effet d'auto-renforcement."
Vous avez également une boutique en ligne
"Oui, mais elle est encore en phase de lancement. Nous l'avons mise en place rapidement l'année dernière avec le confinement, mais la pression du travail depuis lors nous a empêchés d'y travailler pour la développer pleinement. À terme, nous engagerons quelqu'un pour gérer la boutique en ligne. Mettre en ligne 130.000 références, c'est un travail de titan." (rires)
Nico : "La boutique en ligne est indispensable de nos jours. Les gens regardent désormais l'assortiment en ligne avant de se rendre au magasin. Pour l'instant, il n'y a qu'un petit assortiment en ligne, mais il faut montrer ce que l'on a à offrir."
La transparence des prix en ligne est-elle un problème ?
"Ça dépend. Nous essayons évidemment d'être les moins chers, mais pour nous, il est très important que le rapport qualité-prix soit bon. Nous avons plutôt pour principe de maintenir nos prix bas tout au long de l'année pour construire une relation de confiance avec le client, plutôt que de casser les prix pendant quelques jours, ce qui fait que le client qui achète à un autre moment se sent floué."