la papeterie Gijsemberg a fait peau neuve

et offre une expérience dans son magasin

C'est au début du Pauwengraaf à Maasmechelen, à l'ombre de la Mecque du shopping qu'est le Maasmechelen Village, que nous trouvons la papeterie Gijsemberg. Cette année, cela fait 25 ans que Marleen Gijsemberg et son mari Eddy Beckers sont à la caisse de leur magasin, ainsi que d'un deuxième établissement dans le centre commercial Shopping 1 à Genk. L'an dernier, le magasin a fait peau neuve et l'expérience est passée au premier plan. "Avant de commencer la rénovation, nous avons bien réfléchi aux besoins des consommateurs et à la manière dont nous devions y répondre", explique Marleen. "La rénovation a été précédée par une étude complète et cela a porté ses fruits."

une histoire de famille

La papeterie Gijsemberg a une histoire riche. C'est en 1930 que Henry et Cécile Gijsemberg, les grands-parents de l'actuelle directrice Marleen Gijsemberg, ont ouvert le premier magasin à Landen. "Mon grand-père était relieur et doreur à l'université de Louvain et ma grand-mère vendait des bibles à l'époque", raconte Marleen. "Leur fils Jos, mon père, et sa femme ont ouvert une imprimerie avec un magasin à Eisden et 13 ans plus tard, ils ont ouvert un deuxième établissement dans un tout nouveau centre commercial: Shopping 1 à Genk - très innovant pour l'époque car c'était le premier en Belgique basé sur les malls américains."

tous ont succombé au métier

"En 1980, mon frère aîné Rik a décidé de retourner à Landen et d'y poursuivre avec son épouse l'activité d'imprimerie et le magasin de notre grand-père. En 1996, mon deuxième frère Guy a repris l'imprimerie d'Eisden, qu'il dirige toujours aujourd'hui avec sa femme et son fils. Comment Marleen s'est-elle retrouvée dans le métier? "La même année, j'ai repris les magasins d'Eisden (Maasmechelen) et de Genk avec mon mari Eddy. C'est ainsi que tous les petits-enfants de Grand-père Henry se sont retrouvés dans l'entreprise avec leur partenaire respectif. Ces derniers ont donc tous succombé au métier, dit-elle en riant, ou à leur partenaire."

"Nous nous complétons"

Avec 25 ans d'expérience dans le secteur, Marleen Gijsemberg et son mari Eddy Beckers connaissent bien le métier, c'est le moins que l'on puisse dire. "Je suis responsable des achats, des ventes et de la gestion du personnel, tandis qu'Eddy s'occupe des tâches administratives et comptables. Nous nous complétons parfaitement. En outre, nous disposons d'une équipe enthousiaste de jeunes vendeurs qui se consacrent au commercialisation."

des travaux avec l'aide de la fille, Charlotte

En 2013, le magasin du Shopping 1 à Genk a été rénové. "Le centre commercial faisait l'objet d'une rénovation totale et, compte tenu du 45e anniversaire de notre magasin, un nouveau look nous a semblé être une bonne idée. Notre fille Charlotte étudiait l'architecture d'intérieur à l'époque et, dans le cadre de ses études, elle s'est chargée de la rénovation. Son professeur a été très enthousiaste quant au résultat." Sans surprise, lorsqu'ils ont prévu en 2019 de rénover le magasin de Maasmechelen, les gérants ont à nouveau confié cette tâche à leur fille. "Elle travaille désormais au Retail Design Lab de l'université de Hasselt en tant qu'architecte d'intérieur et retail consultant. Elle fait de la recherche sur l'expérience de shopping et offre des conseils aux détaillants."

"Le résultat est une sorte de compromis entre la créativité de ma fille et mon expérience pratique"

Étude

Avant de se lancer dans la rénovation de leur magasin à Maasmechelen, Marleen et Eddy ont réalisé une étude approfondie avec Charlotte. "Nous avons étudié les questions importantes suivantes: ce que nous voulions en tant que propriétaires, qui sont nos clients et ce qu'ils veulent, comment nous voulions créer une expérience d'achat plus intense et comment nous voulions faire rayonner tout cela vers le monde extérieur. Le planning prévoyait la réouverture à Pâques 2020 alors en janvier 2020, nous avons commencé une grande vente de stock. Mais à cette époque, nous n'avions pas encore pris en compte le corona. Le 15 mars, nous avons été contraints de fermer nos portes et le calendrier serré qui prévoyait d'achever les rénovations en trois semaines est soudain devenu superflu. Ce fut une période difficile, car nous n'avons reçu aucun matériel - sols, plafonds, meubles ... Nous avons dû attendre longtemps pour tout. En fin de compte, les travaux ont pu être achevés au moment où nous avons été autorisés à rouvrir le 11 mai."

Les connaissances pratiques de la mère et la créativité de la fille

Le changement le plus important a été la division de la gamme de produits en nouvelles catégories. Chaque catégorie a reçu sa propre zone dans le magasin, ce qui a permis d'adapter le plan stratégique de l'étage et d'ajouter à l'intérieur de nouveaux itinéraires et des points de repos avec des mannequins colorés. "La maroquinerie reste notre activité principale, elle a donc bénéficié d'une place très importante dans la boutique, où elle peut être choisie et essayée en toute tranquillité. Charlotte a l'avantage d'avoir grandi dans la papeterie. Elle connaît donc bien les produits mais j'ai dû souligner quelques points pratiques. Le résultat est une sorte de compromis entre sa créativité et mon expérience pratique ainsi que ma connaissance des produits que nous proposons."

Collaboration avec Klinkers

Les armoires et les meubles ont été largement réutilisés. Chez Gijsemberg, la durabilité est très importante et cela se reflète clairement dans la gamme de produits. Lors du choix des meubles, ils n'ont pas hésité une seconde. "Les armoires proviennent de Klinkers Interieurproducties, nous nous sommes donc adressés à eux pour les rafraîchir. Ils l'ont fait notamment avec un coup de peinture et de nouvelles poignées en cuir."

Le plus grand concurrent

"Nous avons notre notoriété mais cela ne suffit plus pour garder la tête hors de l'eau", déclare Marleen. "Internet est notre plus grand concurrent, mais nous essayons de rivaliser avec notre boutique en ligne." La papeterie Gijsemberg investit beaucoup de temps et d'énergie dans la boutique en ligne. "Le site web doit attirer les clients existants et potentiels et leur donner envie de venir au magasin. Nous avons une vendeuse qui travaille au magasin depuis six ans mais qui a un diplôme de professeur d'anglais/histoire. Elle a un grand sens de la langue et est également blogueuse. Elle gère notre page Facebook et Instagram et s'occupe également du site web avec notre fille Charlotte. En soi, c'est presque un travail à temps plein, mais c'est indispensable si on veut avoir un site web professionnel et une présence sur les réseaux sociaux."

faire revivre la rue commerçante

Marleen et Eddy regardent également au-delà de leur magasin. Eddy est président du centre commercial Pauwengraaf et fait partie de la direction de Leasure Valley et Marleen est membre du comité de concertation Shopping Center 1, Genkt et du groupe des femmes entrepreneurs d'Unizo. Tous deux aiment soutenir les initiatives visant à redynamiser la rue commerçante. "C'est indispensable", convient Eddy. "De nombreuses rues commerçantes des villes voisines ne proposent plus grand-chose alors nous devons en profiter à Maasmechelen. Il faut que les gens continuent à venir. Nous avons une nouvelle initiative: placer dans la rue commerçante des drapeaux avec les portraits des principaux propriétaires de magasin. Nous espérons ainsi inciter les passants à redécouvrir la rue commerçante."