Van Hoye Kantoor: explication de 125 ans de succès

La Dorpsstraat à Stekene est pratiquement dominée par la famille Van Hoye. Immo Van Hoye, Van Hoye Schoenen & Lederwaren et Van Hoye Kantoor ne sont qu'à un jet de pierre les uns des autres. La famille a pas moins de trois entreprises à son actif, chacune avec une riche histoire. Les exploitants Sofie Van Hoye et son mari Erik Peeters incarnent la quatrième génération à la tête de Van Hoye Kantoor, où ont été posées les fondations cet empire. "C'est grâce à la recherche constante de nouvelles opportunités que nous nous portons toujours bien après 125 ans", déclare Sofie.

125 ans d'expérience

À l'origine, une imprimerie

Van Hoye Kantoor a débuté il y a environ 125 ans en tant qu'imprimerie avec, comme le décrit Sofie, un petit Inno. "J'entends par là une petite sélection de sacs à main avec de la laque pour cheveux et ce genre de choses. Ce n'est que lorsque mes parents ont repris l'affaire qu'une gamme de matériel scolaire a été introduite dans le magasin. A ce moment-là, le frère de mon père a repris l'imprimerie mais quand il a créé l'agence immobilière, l'imprimerie est revenue ici." Le magasin est vite devenu trop petit. Lorsqu'un bâtiment situé de l'autre côté de la rue s'est libéré, les parents de Sofie ont décidé d'y installer leur maroquinerie. "C'est ainsi qu'est né Van Hoye Shoes & Leather Goods", dit Sofie. "Entre-temps, nous avons considérablement étendu la superficie de Van Hoye Kantoor".

Quatrième génération

Sofie et son mari Erik incarnent la quatrième génération aux commandes des deux entreprises depuis 2009. "Moi je travaille essentiellement dans ce magasin-ci", dit Erik, "et Sofie gère les deux magasins. Ses parents sont souvent là eux aussi", dit-il en riant. Sofie confirme. "Papa fait encore un peu de paperasse et maman aime travailler à la caisse. Ils sont ici chez eux donc ils restent dans les parages", dit-elle en riant.

Recherche d'opportunités

Qu'est-ce qui explique ces 125 ans de succès? "Nous sommes toujours à la recherche de nouvelles opportunités", souligne Erik. "Dès que le photographe a cessé de travailler ici à Stekene, nous avons proposé un service de photos d'identité. Et lorsque Proximus nous a proposé de devenir un point de distribution Proximus, nous avons accepté immédiatement. Malheureusement, nous avons dû arrêter cette activité l'andernier à l'initiative de Proximus. Mais ce sont ces services supplémentaires, en plus d'une gamme diversifiée, qui font la différence."

puiser de l'inspiration à l'étranger  

envie de plus et de mieux

Le magasin de Sofie et Erik se caractérise par une gamme unique de cadeaux et de gadgets qui s'ajoute à la gamme classique de fournitures de bureau et scolaires. Chaque année, Sofie parcourt les salons à la recherche de tendances et de produits uniques. Et avant le Covid-19, elle n'hésitait pas à aller à l'étranger. "On peut certainement trouver un bon assortiment de fournitures de bureau et scolaires en Belgique. Mais lorsque j'ai voulu élargir ma gamme avec des cadeaux et des cartes de vœux, je suis restée un peu sur ma faim. Je pense qu'aux Pays-Bas, ils ont davantage progressé dans ce domaine et que leurs produits sont parfaitement adaptés aux tendances actuelles de consommation.

Cartes de vœux maison

"Les fleurs séchées, pour ne citer qu'un exemple, sont très populaires en ce moment et elles se vendent très bien dans notre magasin", poursuit Sofie. "J'ai trouvé une très belle sélection de fleurs séchées à des salons néerlandais et je n'ai pas hésité un seul instant à en proposer moi-même." Sofie va même plus loin et produit sa propre marque de cartes de vœux dans sa boutique. "Nous imprimons les cartes nous-mêmes avec nos imprimantes puis nous fabriquons nous-mêmes des petits bouquets de fleurs séchées, que nous attachons  aux cartes. Cela donne un très beau produit, tout à fait unique et extrêmement populaire auprès de nos clients".

aménagement du magasin

Sofie s'inspire beaucoup des salons néerlandais, non seulement pour la gamme de produits, mais aussi pour l'agencement et la présentation des produits. "Je trouve très important que mes clients aiment entrer dans mon magasin et perçoivent immédiatement son côté chaleureux. Et ils me le confirment. J'ai des secrétaires qui préfèrent venir acheter leur stock chez nous plutôt qu'en ligne, simplement parce qu'elles aiment être ici et parcourir l'assortiment elles-mêmes", s'amuse Sofie. "C'est énormément satisfaisant."

Investir en ligne

"L'e-shop est notre vitrine"

5 à 10%. C'est la part du chiffre d'affaires total que Sofie et Erik réalisent avec leur boutique en ligne au cours d'une bonne semaine. Les investissements qu'ils ont réalisés et le travail qu'ils ont fourni à cet effet portent donc leurs fruits. "Aujourd'hui, il est pratiquement impossible de se passer d'une boutique en ligne dans notre secteur, cela fait partie du métier", explique Sofie. "Je ne vais pas dire que nous sommes inondés de commandes. Mais la valeur d'une boutique en ligne en tant que vitrine disponible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 est inestimable. Notre boutique en ligne reçoit de très nombreuses visites et cela amène les clients directement dans notre magasin physique".

plus de Promotion 

"Avec notre boutique en ligne, nous voulons nous concentrer principalement sur les PME et les bureaux", ajoute Erik. "Mais pour les toucher encore mieux, nous devrions promouvoir davantage notre e-shop en allant dans les parcs industriels pour nous présenter. Seulement, ce n'est pas torp mon truc", dit Erik en riant, "et Sofie est trop occupée avec les deux magasins. Nous avons également pensé à employer quelqu'un spécialement à cet effet, mais nous craignons que cela ne soit pas assez rentable. C'est donc notre objectif pour l'instant: promouvoir la boutique en ligne auprès des clients potentiels."

La valeur d'une boutique en ligne en tant que vitrine disponible 24 heures sur 24 et partout est inestimable

la rentrée

Les traditions disparaissent

"Une évolution malheureuse que nous avons constatée ces dernières années est la teneur de l'assortiment pour la rentrée scolaire", soupire Sofie. "Notre magasin est situé à proximité d'une école comptant environ 700 élèves, mais seul un très petit nombre d'entre eux viennent achter leur matériel scolaire chez nous." C'est dû aux écoles elles-mêmes. "Elles sont subventionnés par le gouvernement pour acheter elles-mêmes le matériel scolaire", ajoute Erik. "Cela réduit les coûts et garantit une uniformité. Et en plus, elles bénéficient de belles réductions pour les autres achats. Cela se reflète clairement dans la vente de classeurs fantaisie, par exemple, qui a fortement diminué. Nous constatons également une diminution de la vente de cartables. Les tout-petits et les enfants viennent encore ici avec leurs parents pour choisir leur cartable et en faire un moment privilégié. Mais les adolescents vont sur internet pour acheter leur cartable. Cette évolution est regrettable. C'est tout un pan de tradition qui disparaît."

glissement

"Le point positif est que nous constatons que nos ventes se déplacent de la période de la rentrée (pendant l'été et en septembre) à la période de fin d'année en décembre. Ainsi, nous modifions notre gamme et évoluons du matériel scolaire vers les cadeaux et les cartes de vœux. Nous misons activement là-dessus en recherchant des produits uniques avec lesquels nous pouvons diversifier notre gamme", conclut Sofie.