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LE CHOIX DELIBERE D’UNE ENERGIE RENOUVELABLE PLUS ABONDANTE

Le gagnant de trophée Sanitechniek réfléchit activement avec le client

Remporter deux Trophées Sanilec au cours d’une même édition, ce n’est pas donné à tout le monde. L’entreprise d’installation Sanitechniek de Wavre-Sainte-Catherine y est bel et bien parvenue. L’équipe de Tom Claes a concrétisé deux de ses quatre nominations, à savoir dans les catégories climatisation et installations sanitaires. Au bas de la page, nous commentons plus en détail les projets gagnants, mais d’abord, vous pouvez découvrir l’entreprise et son gérant.

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Sanitechniek a évolué en six ans de 18 à 60 salariés

VERS L’ENERGIE RENOUVELABLE

La SPRL Sanitechniek a été fondée en 1984 avant de devenir une société anonyme en 1987. L’entreprise d’installation de Wavre-Sainte-Catherine fait partie du Groupe WIllemen depuis 2000 et a été élue Jeune Entrepreneur Flamand en 2018 par la Confédération Construction Anvers.

“Nous nous chargeons de toutes les techniques d’installation, à l’exception de l’électricité et des gaz médicaux”, entame le gérant, Tom Claes. “Le refroidissement, le chauffage, la ventilation, le sanitaire et la lutte contre l’incendie sont nos activités de base.”

Ces dernières années, Sanitechniek s’oriente aussi explicitement vers l’énergie renouvelable. “Nous le faisons d’une part en misant fortement sur la formation de nos salariés et d’autre part en choisissant des projets qui abordent l’énergie renouvelable. Récemment, nous avons obtenu le label Rescert pour l’énergie solaire et les pompes à chaleur, et la cogénération … figure aussi dans notre gamme.”

“Bien entendu, tout dépend de la demande de nos clients. S’ils nous rejoignent dans notre recherche d’énergie renouvelable, nous sommes d’emblée leur partenaire. Sinon, nous plaçons une installation classique.”

SOIXANTE SALARIES, AUTANT DE SOUS-TRAITANTS

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Gérant Tom Claes

Actuellement, Sanitechniek emploie une soi­xantaine de personnes. “En six ans, nous sommes passés de 18 à 60 salariés”, confie Claes. “19 sont des employés et 41 sont des ouvriers essentiellement présents sur chantiers. Par ailleurs, nous recourons encore chaque jour à un nombre équivalent de sous-traitants. Par jour, entre 100 et 200 personnes travail­lent pour Sanitechniek.”

“La décision de travailler avec un groupe de sous-traitants si important est un choix délibéré. Les sous-traitants travaillent pour nous via des contrats fixes. Ce faisant, les chefs de projet connaissent dès le premier jour leur budget disponible. De plus, certains rendements sont exigibles. Les sous-traitants permettent aussi de supporter plus facilement les pics et les creux dans la charge de travail. S’y ajoute encore le gigantisme du coût salarial dans notre pays. Et avec l’uniformisation entre ouvriers et em­ployés, libérer quelqu’un si nécessaire est devenu onéreux. Des arguments qui militent en faveur du travail avec des sous-traitants.”

“La communication est essentielle”

La guerre pour les talents fait aussi que le néerlandais est à peine parlé sur les gros chantiers. Quoique Tom Claes pose bel et bien des conditions spécifiques à ses sous-traitants.

“Le chef d’équipe du sous-traitant doit con­naître le français, l’allemand et l’anglais. C’est une condition minimale absolue pour travailler ensemble. Vous devez quand même être capable de communiquer l’un avec l’autre? Heureusement, nous collaborons depuis des années avec les mêmes sous-traitants, ce qui a créé une relation de confiance. Mais cela reste une recherche constante. De nombreux sous-traitants se manifestent ici et souvent, ils ont l’opportunité de réaliser un petit projet. En cas de réussite, nous osons leur confier de plus grands projets. Autrement, nous prenons congé. Nous visons toujours une combinaison de personnel interne, complété par des sous-traitants.”

PLEINS FEUX SUR LES ENTREPRISES D’INSTALLATION

“Je suis très content de notre participation aux Trophées Sanilec et plus encore de notre victoire dans deux des quatre catégories”, confie Claes. “A mes yeux, c’est pas seulement un trophée, car vous devez dépenser pas mal d’énergie dans la constitution de votre dossier. De plus, la collégialité parmi les installateurs lors de la soirée de remise était particulièrement grande. C’était très plaisant à vivre.”

“Pour conclure, j’estime que c’est une excellente idée de braquer les projecteurs sur les entreprises d’installation. Car souvent, seuls les architectes ou les entrepreneurs principaux décrochent la palme. Alors que les techniques sont incontournables aujourd’hui.”

IMMEUBLE DE BUREAUX PASSIF POUR ETERNIT

En avril, Sanitechniek a remporté pas moins de deux Trophées Sanilec. L’entreprise doit sa victoire dans la catégorie climatisation à l’installation d’une pompe à chaleur quatre tubes dans l’immeuble de bureaux passif d’Eternit à Kapelle-op-den-Bos.

“En sous-traitance pour Vanhout nv et en collaboration avec le bureau d’étude Cenergie, nous nous chargeons – avec le chef de projet Kevin Op De Beeck en premier – toutes les techniques d’un im­meuble de bureaux passif avec trois niveaux pour Eternit”, explique Claes. “Cenergie avait préparé entièrement le dossier sur le plan technique, mais notre client voulait une solution abordable. Nous nous sommes attablés avec Christophe Mandervelt de Vanhout et le bureau d’étude.”

Solution alternative

“Initialement, une chaufferie classique était prévue pour l’installation CC, une machine de refroidissement avec un condenseur d’air pour le refroidissement et sur le toit deux groupes d’air centraux. En collaboration avec Vanhout et Cenergie, nous avons modifié cette disposition en une pompe à chaleur quatre tubes sur le toit, qui se charge du refroidissement et du chauffage.”

“La pompe à chaleur a été combinée avec deux groupes d’air centraux. Seule une petite chaudière murale au gaz a encore été prévue pour garantir la fiabilité quand la pompe à chaleur quatre tubes doit être réparée ou entretenue. Les bureaux ont été pourvus de plafonds climatiques SAPP avec grilles de ventilation et éclairage intégrés.” “En termes de ventilation, nous avons prévu un système D avec pulsion, extraction et récupération de chaleur, en partie pour respecter les sévères exigences de la construction passive. Le budget s’élevait à 850.000 euros. Au total, nous avons con­sacré 1.794 heures-homme à ce projet.”

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Grâce à l’installation sur le toit, on a pu gagner de la place et on ne devait pas respecter les directives pour les chaufferies centrales

Récupération de chaleur dans l’intersaison

“Une telle pompe à chaleur quatre tubes est relativement neuve. En comparaison des deux systèmes séparés initialement prévus, elle offre le grand avantage de la récupération de l’énergie. En été et en hiver, cela sera probablement limité, mais dans l’intersaison, les locaux qui demandent la fraîcheur, peuvent utiliser l’énergie des locaux qui ont besoin de chaleur et inversement.”

“Un avantage complémentaire est que la pompe à chaleur est placée sur le toit, ce qui autorise un grand gain de place. Les deux locaux techniques ont, en effet, pu être fusionnés. En outre, en limitant la puissance de la chaudière (moins de 70 kW), nous ne sommes pas régis par les directives d’une chaufferie.”

Limiter les nuisances sonores

Entre-temps, le client final exigeait de limiter les techniques aux zones de couloir, donc sans traverser les bureaux. “Eternit avait fortement investi dans l’étanchéité au bruit des locaux“, explique Claes.

“Naturellement, ils ne voulaient pas que les techniques perturbent ce calme. Le refroi­dissement, le chauffage, le sanitaire, la ventilation, l’électricité, … toutes les techniques devaient dès lors être installées sur une surface très limitée. Ce fut également un défi.”

BIM comme condition nécessaire

L’entrepreneur principal Vanhout nv cherchait dans son sous-traitant un partenaire vraiment désireux de le rejoindre dans le processus BIM. Cela signifie Building Information Modelling – un modèle numérique qui représente un rendu virtuel d’une construction et qui associe géométrie et information.

“Comme nous avions déjà acquis une certaine expérience, plus précisément avec Revit, nous avons pu nous engager sans problème pour finaliser entièrement le projet dans ce programme”, précise Claes. Sanitechniek était moins expérimentée avec le planning LEAN tendu de l’exécution du projet. “LEAN est une philosophie de gestion pour gérer les processus dans les entreprises. Pour nous, c’était effectivement nouveau, mais bel et bien très enrichissant.”

Carwash sur le Sint-Andrieskaai

Le second projet grâce auquel Sanitechniek a remporté un Trophée Sanilec, a été réalisé pour la ville d’Anvers. L’entrepreneur principal Artes Roegiers cherchait un partenaire désireux de relever un défi.

“Anvers a décidé récemment de pomper l’eau de l’Escaut, de la tamponner dans trois puits de béton souterrains de 20 m³ chacun et de l’utiliser, après traitement, pour nettoyer le parc de véhicules”, explique Claes. “A hauteur du Sint-Andrieskaai a donc été con­struit un ‘carwash’ où sont nettoyés les véhicules de service via des nettoyeurs haute pression mobiles et stationnaires.”

Les marées, facteur de complications

“Le projet était spécial, parce que nous devions tenir compte des marées de l’Escaut. Comme il peut y avoir une grande différence entre le flux et le reflux, nous devions positionner la canalisation d’aspiration à une grande profondeur. Une prouesse en termes d’installation, parce que nous devions pénétrer très profond dans l’Escaut avec une grue.”

Filtre autonettoyant

“Dès que l’aspiration était en ordre, la question de la filtration s’est posée. En concer­tation avec notre fournisseur de pompes Pumptech et le bureau d’études Sweco, nous avons opté pour l’utilisation d’un filtre autonettoyant. Via un backwash périodique, celui-ci se nettoie de lui-même.”

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Via un backwash périodique, le filtre se nettoie de lui-même

Claes a pu profiter d’une expérience précédente. “Chez mon précédent employeur, j’ai travaillé sur un projet autour du MAS (Museum aan de Stroom). Pour le refroidissement, l’eau y est pompée hors du Bona­partedok, et à l’époque, trouver le bon filtre fut aussi une longue recherche.”

Pour mesurer la pureté, on a encore effectué une mesure de conductivité de l’eau sur le Sint-Andrieskaai. “Si celle-ci est insuffisante, l’eau de ville est ajoutée à l’eau de l’Escaut pompée”, ex­plique Claes.

Forer dans les quais était peine perdue

“Le travail sur les quais nous a posé un défi supplémentaire: les quais de l’Escaut sont en fait des murs très épais. Il n’était donc pas évident d’amener la canalisation d‘aspiration jusque dans le local technique.”

“Initialement, nous avions l’idée de forer dans les quais, mais très vite, il est apparu que c’était peine perdue. En guise d’alter­native, nous avons amené la canalisation d’aspiration jusque dans le haut du quai. A travers un morceau de mur plus mince, nous avons bel et bien réalisé un forage et via une fente, nous avons amené l’eau de l’Escaut jusque dans le local technique. Ceci fut le résultat d’une étroite collaboration entre notre chef de projet, Nick Van De Voorde, et notre sous-traitant en forages béton, David Aelbrecht.”

“La durée totale consacrée à ce projet at­teignait environ 300 heures-homme pour un budget total de 335.000 euros.”

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