Augmentation du remboursement des frais de bureau pour le travail à domicile
Les travailleurs qui travaillent structurellement et régulièrement à domicile peuvent recevoir une indemnité forfaitaire de leur employeur à cet effet. Cette indemnité de bureau est augmentée à partir du 1er mars 2025.
Augmentation de 2%
Les travailleurs qui travaillent structurellement et régulièrement à domicile peuvent recevoir de leur employeur une indemnité forfaitaire de bureau pour couvrir leurs frais de bureau. Comme les frais liés au travail à domicile sont relativement faibles et difficiles à prouver, l'ONSS et le fisc acceptent que ces frais soient estimés de manière forfaitaire. L'indemnité forfaitaire de bureau est destinée, entre autres, à couvrir les frais de chauffage, d'électricité, d'eau, d'assurance, de fournitures de bureau et de rafraîchissements.
Le montant maximal de cette indemnité de frais est passé de 154,74 euros par mois à 157,83 euros par mois le 1er mars 2025. Ce montant est exonéré de cotisations de sécurité sociale et d'impôts.
Le montant de 157,83 euros par mois est un montant maximum. Il n'est donc pas obligatoire d'accorder ce montant maximum.
Outre l'indemnité de bureau, l'employeur peut également rembourser d'autres frais à un taux forfaitaire :
- 20 EUR par mois si l'employé utilise sa connexion internet privée à des fins professionnelles ;
- 20 EUR par mois si l'employé utilise son propre PC à des fins professionnelles ;
- 10 euros par mois (5 euros par poste) pour l'utilisation professionnelle de son deuxième écran d'ordinateur et de son imprimante/scanner (et ce pour une période maximale de 3 ans). Cette indemnité n'est toutefois pas cumulable avec le montant forfaitaire de 20 euros par mois pour l'utilisation de son propre PC.
Bien entendu, les montants forfaitaires ne peuvent être accordés que si les frais de bureau et d'internet ne sont pas déjà remboursés à l'employé d'une autre manière.
Nécessité d'un accord écrit
Il convient d'ajouter qu'un accord écrit doit être établi pour les travailleurs à domicile, au plus tard lorsque le salarié commence à travailler à domicile. Cet accord doit comporter certaines mentions obligatoires, telles que le lieu où le salarié travaillera à domicile, le mode de remboursement des frais...