Chaque Belge consomme en moyenne 1 kg de charcuterie italienne par an
La Belgique est le troisième plus grand consommateur de charcuterie italienne au sein de l’Union européenne. Les importations ont explosé au cours des 11 premiers mois de 2024, enregistrant une hausse à deux chiffres tant en volume (+20,7 % pour 10 525 tonnes) qu’en valeur (+11,0 % pour 118,9 millions d’euros). Chaque Belge consomme en moyenne un kilo de charcuterie italienne par an, selon une étude d’ASSICA, l’Association italienne des industriels de la viande et de la charcuterie. En valeur absolue, la Belgique est le troisième marché de l’Union européenne et le cinquième au monde pour les importations de jambon, salami et mortadelle en provenance d’Italie.
L’étude, présentée le 19 mars 2025 au Residence Palace à Bruxelles, s’inscrit dans le cadre du projet européen Trust Your Taste, CHOOSE EUROPEAN QUALITY, porté par ASSICA pour promouvoir la consommation responsable des produits agricoles européens en Belgique et en Italie.
L'exportation vers la Belgique augmente
Au cours des 11 premiers mois de 2024, les importations belges de charcuterie italienne ont connu une forte progression, avec une hausse de 20,7 % en volume (10 525 tonnes) et de 11,0 % en valeur (118,9 millions d’euros). Ces taux de croissance dépassent largement la tendance générale des exportations italiennes du secteur, qui ont augmenté de 13,9 % en volume et 7,5 % en valeur vers l’Europe, et de 12,8 % en volume et 9,2 % en valeur vers le reste du monde. Ce succès confirme l’excellente performance observée entre 2019 et 2023, période durant laquelle les exportations vers la Belgique ont augmenté de +17,8 % en volume et +34,8 % en valeur.
Toujours selon les données des 11 premiers mois de 2024, chaque Belge a consommé en moyenne 918 grammes de charcuterie italienne, soit presque deux fois plus que les Français et les Allemands, dont les pays représentent pourtant les principaux marchés mondiaux pour les entreprises du secteur. À l’échelle internationale, seuls les Croates et les Slovènes (hors Italie) consomment davantage de jambon et de salami italiens que les Belges.
"C’est indéniablement un résultat très encourageant, surtout au vu des nombreuses difficultés rencontrées par le secteur, notamment en raison du coût élevé des matières premières et des restrictions commerciales dues à la propagation de la peste porcine africaine (PPA). Il faut également souligner les inquiétudes liées à la récente hausse des prix de l’énergie et à l’instabilité du contexte politique international, qui a des répercussions inévitables sur le commerce." a declaré Davide Calderone, Directeur d’ASSICA.