Bouwunie s'inquiète des prévisions pessimistes pour le secteur
Le début du confinement en raison de la crise du corona remonte maintenant à près de six mois. Une enquête menée par Bouwunie auprès de 375 entreprises de construction montre que 90 % d'entre elles en ressentent les effets. Pendant les premières semaines de la crise, la construction était au point mort. Ensuite, les mesures imposées ont entraîné une perte d'efficacité.
Un tiers des entreprises s'attendent à avoir moins de travail cet automne. Pour 2021, ce chiffre atteindra 45 %. En outre, un quart des employeurs craignent actuellement de devoir licencier du personnel. Les entrepreneurs généraux et de gros oeuvre sont les premiers à souffrir. "Seuls 31% des entrepreneurs généraux voient l'avenir d'un oeil positif contre 45% des installateurs et 56% des menuisiers. Le problème de la diminution du volume de travail est actuellement moins perceptible chez ces derniers, qui arrivent plus tard dans la chaîne. Mais si la nouvelle construction diminue, ils en subiront les conséquences eux aussi", déclare Jean-Pierre Waeytens, directeur général de Bouwunie.
Les prévisions sont inquiétantes. Bouwunie redoute une crise à moyen terme et demande aux autorités de fournir les leviers d'investissement nécessaires. L'organisation réitère donc sa demande: il faudrait élargir à l'ensemble de la Belgique le taux de TVA réduit (6%) pour la démolition et la reconstruction. En outre, Bouwunie demande que les clients privés se voient accorder un avantage fiscal pour tous les travaux de construction et de transformation de leur maison.