Confédération Construction: "Le congé du bâtiment n'est qu'une recommandation"
Afin de dissiper tout malentendu, la Confédération Construction rappelle que la fermeture collective comme congé n'est qu'une recommandation et n'est donc pas obligatoire. "Le plus important est de parvenir à un accord au niveau de l'entreprise en recherchant une solution qui satisfasse tout le monde", déclare Robert de Mûelenaere, directeur général de la Confédération Construction.
Jusqu'à deux tiers des entreprises de construction ont traversé une période d'inactivité pendant la crise du coronavirus. Les entrepreneurs pourraient donc vouloir utiliser le congé du bâtiment pour rattraper quelque peu du temps de production. C'est pourquoi la Confédération Construction demande que les entreprises de construction envisagent d'organiser leurs congés de manière flexible cette année, en concertation avec leurs employés, bien entendu.
Normalement, les vacances dans le bâtiment durent trois ou quatre semaines, à partir de la mi-juillet ou avec un décalage de deux semaines plus tôt ou plus tard. Mais ce n'est pas une obligation, juste une recommandation, généralement appliquée par province. Très souvent, toutes les chaînes du secteur (par exemple les producteurs de matériaux, les fournisseurs de matériaux, les nombreux sous-traitants ...) arrêtent leurs activités pendant cette période. Les dates de fermeture collective pour cause de congés annuels mentionnées dans le calendrier de construction ne sont que des recommandations. Elles ne sont pas obligatoires. Le comité paritaire n'a pas imposé de période de fermeture collective pour l'ensemble du secteur depuis longtemps.
Si les dates de vacances recommandées ne sont pas respectées, des concertations avec la délégation syndicale ou le personnel (s'il n'y a pas de délégation syndicale) doivent être organisées. Néanmoins, une écrasante majorité d'entreprises de construction respectent généralement la période de congés recommandée. "En aucun cas, nous ne voulons restreindre le droit aux vacances", souligne encore Robert de Mûelenaere.