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La fermeture de la decharge limbourgeoise est une mauvaise nouvelle pour une Flandre durable

Sluiting Limburgse stortplaats is slecht nieuws voor een duurzaam VlaanderenDans une économie circulaire, les matériaux reçoivent une nouvelle vie. Mais tous les matériaux ne sont pas réutilisables ou recyclables. Nous pouvons même brûler certaines matières, telles que les matériaux de sol pollués, les produits à base d'amiante et certaines sortes de plastique et de verre, afin d'en extraire l'énergie. La seule solution pour ces résidus est la décharge.

“Nous aurons toujours besoin de tels safe sinks”, affirme Stany Vaes, directeur général de go4circle. “Une décharge est la pièce finale d'un processus de recyclage. Nous pouvons y ranger tous les matériaux qui ne sont pas recyclables ou inflammables de façon contrôlée et sécurisante. De façon permanente ou temporaire. Dans l'attente de nouvelles technologies pour encore les exploiter.”

Le dernier point semble être iune réelle option. Plusieurs entreprises de déchets et de recyclage étudient les possibilités de l'Enhanced Landfill Mining (ELFM), les matériaux qui ont été déversés un jour étant déterrés pour recycler les matériaux ou les convertir en énergie. “ELFM est une technique prometteuse qui offre de nombreux avantages. Nous devons moins importer de matières premières, si bien que notre région est moins dépendante d'autres pays, et évite les émissions de COliées à l'importation.”

Toutefois une décharge disparaît à nouveau en Flandre. La seule décharge du Limbourg doit fermer ses portes à cause de problèmes de permis. La conséquence directe est que les résidus de recyclage que plus de 300 entreprises y déversent aujourd'hui, doivent parcourir une plus longue distance. Stany Vaes: “Les seules décharges restantes en Flandre se situent à Anvers, Gand ou Roulers. L'évacuation vers la Wallonie n'est pas permise parce que là est imposée une interdiction de déverser les déchets flamands. Les déchets limbourgeois devront donc parcourir de nombreux kilomètres supplémentaires, et dès lors généreront une plus grande émission de COet ajouteront plus de camions aux files structurelles dans et autour d'Anvers.”

 La fédération déplore la situation. D’autant plus que la décharge du Limbourg s'est engagée activement dans la recherche sur l' ELFM. “Le gouvernement flamand a montré dans son accord gouvernemental l'ambition de faire de la Flandre le hub du recyclage européen. Le projet ELFM est un pilier important dans cette ambition, explique Vaes. “De plus, tous les pouvoirs publics avaient soutenu ce projet: les autorités locales et régionales, les autorités qui accordent le permis et également l'Agentschap Natuur en Bos qui est propriétaire des terrains.”

En résumé, si nous voulons construire une Flandre circulaire respectueuse du climat, il vaut mieux ancrer nos décharges locales. Au moins dans l'attente des ambitieux projets circulaires qui pourraient offrir une solution aux matériaux que nous ne pouvons pas (encore) recycler aujourd'hui.

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