Baromètre des affaires mai 2021
des hauts et des bas en espérant retrouver un travail sans corona
Le mois de mai 2021 a été froid et morne, les mesures corona ont continué de planer comme une ombre sur la vie quotidienne, les clients sont restés frileux, le shopping ludique n'était clairement pas de retour... En résumé: ce fut un mois calme, plutôt faible, avec en moyenne 19% de ventes et 21% de paires vendues en moins que lors du mois de mai 2019. Nous faisons la comparaison avec 2019 car en 2020, le commerce était encore plus perturbé puisque les magasins sont restés fermés jusqu'au 11 mai.
Les ventes en cumul annuel du 1er janvier au 31 mai 2021 ont été inférieures de 22% à celles de 2019 et il s'est vendu 23% de paires en moins que durant la même période il y a deux ans. Des chiffres négatifs, mais aussi très variés. Et pourtant il reste un état d'esprit positif et l'espoir d'une amélioration rapide dans le secteur du commerce de détail.
Des influences nombreuses et variées
Le corona a lourdement hypothéqué le commerce traditionnel. Toutes les mesures restrictives sont supportables, mais globalement, il n'est certainement pas question d'un retour à la normale. La limitation du nombre de visiteurs dans le magasin, les 30 minutes maximum de shopping, le port du masque, la désinfection des mains, l'interdiction de proposer une boisson, l'absence de lecture pour ceux qui doivent attendre - tous ces éléments rendent la visite du magasin de chaussures moins attrayante. Les clients restent dans l'expectative et n'osent parfois pas entrer dans le magasin, même si aucun autre client n'est présent.
Notre enquête montre que la grande majorité des commerçants respectent strictement les mesures et que seuls 10% ne sont pas très motivés et n'agissent pas contre ceux qui ne suivent pas les règles.
Les autres secteurs sont en plein essor
Nous lisons que certains secteurs sont en plein essor pendant le corona, que le nombre de millionnaires augmente d'un côté, mais que de l'autre, certains se noient dans le rouge. Pour l'achat de vélos et de voitures, les files d'attente sont très longues, la restauration rapide et les plats à emporter font des affaires en or, le secteur du voyage se réjouit...
La question est de savoir ce que les consommateurs font de leur liberté progressivement retrouvée. Peut-être sont-ils, dans un premier temps, plus intéressés par la détente, les fêtes, les voyages, le cinéma et le sport que par l'achat d'une nouvelle paire de chaussures. La plupart des gens ont encore une armoire pleine de chaussures car le télétravail peut s'effectuer en pantoufles. Les secteurs de la mode et du prêt-à-porter seront-ils touchés par le même phénomène? Il est encore trop tôt pour se prononcer.