"Le magasin en ligne ne remplace pas le magasin physique, il le complète"
Tim Batens, de Durable, a été présenté comme nouveau membre du conseil d'administration de Bosta lors de la réunion de printemps en 2025.
Qui êtes-vous, Tim, et que faites-vous de votre temps libre?
"Je suis Tim Batens, j'ai 43 ans, je suis marié et père de trois enfants de 8 à 13 ans. Depuis 2019, je vis à Kruibeke, après un séjour de 8 ans dans les Alpes bavaroises. Dans une famille de cinq personnes, il me reste peu de temps pour mes propres loisirs. Lorsque j'en trouve quand même un peu, je m'occupe, en plus de mes trois enfants, de mes deux levains, car la qualité du pain en Belgique est malheureusement loin d'être au rendez-vous."
"En outre, vous me trouverez régulièrement dans les couloirs d'une piscine sportive. Un vestige de l'époque où je pratiquais encore la natation de manière intensive." 
Avez-vous travaillé dans la papeterie tout au long de votre carrière professionnelle?
"Ma carrière n'a pas commencé parmi les stylos, les cahiers et autres accessoires de bureau! En 2003, j'ai commencé chez Vopak dans le port d'Anvers. J'ai ensuite rejoint une branche anversoise du groupe Sea-Invest de Gand en tant que chef d'équipe pour diriger une équipe d'import-export. En 2008, j'ai commencé comme stagiaire en gestion au sein de l'unité commerciale FMCG de Katoen Natie, avant de déménager en Allemagne en 2011 (après le divorce d'avec ma première femme) pour repartir à zéro. Au sein de l'entreprise d'impression en ligne posterXXL, j'ai développé le portefeuille international de clients B2B à partir de zéro en quatre ans."
"En 2016, j'ai fait mes premiers pas dans le monde de la 'papeterie' en rejoignant l'entreprise autrichienne Trodat avec des clients au Benelux et en Suisse. En 2019, un déménagement en Belgique était imminent et en 2022, j'ai eu l'opportunité de rejoindre Durable en tant que responsable des ventes."
"Dans le cadre de cette fonction, d'une part, j'assure le suivi de mes comptes clés, je tiens nos clients informés des nouveaux produits, des promotions et des activités de marketing et, d'autre part, je recherche activement de nouveaux clients, en me concentrant sur les groupes de produits que nous voulons pousser."
Pourquoi avez-vous rejoint Bosta et que voulez-vous accomplir avec l'organisation?
"J'ai été membre il y a plusieurs années par l'intermédiaire de Trodat, mais ce n'est que cette année que j'ai fait le pas vers le conseil d'administration. Ma motivation réside dans le désir d'apporter une contribution nouvelle, précieuse et constructive à la fédération. En effet, Bosta est une organisation qui apporte une valeur ajoutée, et cela n'est possible que s'il y a suffisamment d'initiatives pour la soutenir."
"En tant qu'organisation, Bosta a tous les atouts pour être plus fort sur la carte en Belgique (et au-delà). Je veux contribuer à renforcer cette image, notamment par la communication, la mise en réseau et les collaborations stratégiques. La prochaine mise à jour du site web de Bosta sera déjà un premier pas dans cette direction."
Quelles évolutions voyez-vous dans le secteur des fournitures de bureau et de la papeterie?
"Je vois deux tendances. D'une part, de plus en plus de personnes reviennent au stylo et au papier, et d'autre part, de plus en plus d'applications sont numérisées. Sans parler de l'intégration accélérée de l'IA au sein des entreprises."
"Alors qu'il y a dix ans, il suffisait d'avoir un magasin et de recevoir les commandes par courrier, de nombreux détaillants spécialisés ont trouvé la voie (et la nécessité) de leur propre boutique en ligne. Les commerçants qui ont plusieurs succursales disent toujours que celle qui marche le mieux, c'est leur boutique en ligne, même s'ils doivent supporter des coûts fixes (élevés ou non) dans les deux canaux. À mon avis, l'un ne remplace pas l'autre; il s'agit d'une histoire complémentaire, avec des compétences différentes."
Quels sont, selon vous, les plus grands dangers? Ou les défis?
"L'intelligence artificielle nous arrive plus vite qu'internet à l'époque. À l'époque aussi, les gens étaient sceptiques, mais en fin de compte, cela nous a bien aidés. Par exemple, on peut remplacer de nombreuses tâches (administratives) par l'IA, mais c'est une erreur de s'y fier aveuglément et complètement. La créativité et la détection des erreurs dépendent toujours (et plus que jamais) des humains. L'IA peut être un outil ou un partenaire de brainstorming, mais c'est à nous de contrôler et de peaufiner l'ensemble."
"La peur est mauvaise conseillère dans ce cas, et c'est précisément pour cela que nous devons l'accueillir et prendre conscience des opportunités qu'elle peut créer."



