UPM prévoit de fermer une usine de papier en Allemagne
Le producteur de papier finlandais UPM réduit sa capacité de production en Allemagne. UPM Communication Papers prévoit de fermer son usine d'Ettringen d'ici juillet 2025. L'usine, fondée en 1897, a une capacité de 270.000 tonnes de papier mécanique non couché sans bois.

Selon UPM, le marché du papier reste soumis à des changements structurels. L'entreprise réagit en alignant de manière sélective sa capacité de production sur la demande rentable des clients. Dans ce contexte, le producteur de papier a annoncé son intention de fermer définitivement sa papeterie d'Ettringen, en Allemagne. Cela signifierait une réduction de la capacité de production de papier mécanique non couché sans bois de 270.000 tonnes par an d'ici juillet 2025.
"Si le projet se concrétise, on estime à 235 le nombre d'emplois perdus à Ettringen. La procédure de participation avec le comité d'entreprise commencera immédiatement et se déroulera conformément à la législation locale", déclare UPM.
Surcapacité et compétitivité
"Dans un marché en évolution dynamique, caractérisé depuis des années par des surcapacités, la compétitivité opérationnelle est cruciale pour garantir notre engagement à long terme sur le marché des papiers graphiques et continuer à servir nos clients en tant que partenaire fiable", déclare Gunnar Eberhardt, vice-président exécutif d'UPM Communication Papers.
Le dirigeant souligne que l'entreprise travaille en permanence à l'ajustement sélectif de sa capacité de production afin de rester compétitive. "Nous sommes conscients que cette annonce exige beaucoup de nos employés à Ettringen et nous nous engageons à mettre en œuvre les mesures de restructuration d'une manière socialement responsable", souligne M. Eberhardt.

Centralisation et rationalisation
UPM annonce également des interventions dans la structure organisationnelle de l'activité papier. En procédant à des analyses comparatives et en partageant les meilleures pratiques entre les différentes usines, le groupe vise à "accroître l'efficacité, améliorer la flexibilité et rationaliser la structure organisationnelle". Ce processus concerne des sites en Allemagne, en Finlande, au Royaume-Uni et aux États-Unis.
UPM envisage également d'autres possibilités d'optimisation des opérations logistiques des usines allemandes en centralisant les processus et les structures organisationnelles. Dans le même temps, l'unité Central European Mill Support (CEMS) sera supprimée et les équipes d'approvisionnement au sein de Mill Sourcing et RCP Sourcing seront adaptées aux nouvelles exigences en matière de capacité.
Au total, 462 emplois seront concernés par les mesures prévues, dont 107 en Finlande, 314 en Allemagne, 34 au Royaume-Uni et sept aux États-Unis. UPM estime les coûts de restructuration à 74 millions d'euros.