Fevia aide le secteur à établir des rapports de développement durable

Plus de 95% de nos entreprises alimentaires sont des PME. Pour elles, il n'est pas facile de suivre toutes les réglementations relatives aux rapports de développement durable européens. C'est pourquoi Fevia, la fédération des entreprises alimentaires belges, s'est penchée sur les principaux défis auxquels le secteur est confronté. "Nos entreprises alimentaires peuvent et veulent contribuer à une politique durable et résiliente. L'identification, la limitation et la prévention des risques sociaux et environnementaux en font partie", explique Anneleen Malesevic, conseillère en développement durable chez Fevia.
Que mangerons-nous demain?

Dans sa roadmap de développement durable intitulée 'Que mangerons-nous demain?', Fevia se penche sur les éléments nécessaires à un système alimentaire durable. Cette feuille de route comprend plusieurs indicateurs de performance clés et objectifs. Malesevic explique: "En faisant l'exercice au niveau sectoriel, nous voulons faciliter le travail des PME et leur fournir un guide pour l'élaboration de leur propre stratégie en matière de développement durable. En effet, les thèmes et sujets figurant dans les sources officielles sont très vastes et étendus. Nous avons commencé à travailler sur ce sujet et avons déjà effectué un premier examen pour notre secteur."
"Par exemple, il y a quatre priorités: des aliments savoureux qui contribuent à un mode de vie sain, sans souffrance animale; l'accélération de la transition verte pour que nos entreprises puissent utiliser l'eau, l'énergie et les emballages de manière de plus en plus intelligente et circulaire; un lieu de travail sûr et motivant où les gens continuent à se développer et à apprendre; des chaînes de production locales qui restent compétitives dans leur pays et à l'étranger."

Encore beaucoup d'incertitudes
En outre, selon Fevia, d'autres acteurs ont également leur rôle à jouer. Par exemple, le monde financier a un rôle d'investissement crucial dans le développement de modèles d'entreprise plus durables et le gouvernement est responsable de la définition du cadre dans lequel les entreprises peuvent devenir plus durables.
"Les petites entreprises sont exemptées pour l'instant mais elles seront quand même indirectement confrontées au rapportage"
"Actuellement, nous constatons qu'il existe de nombreuses ambiguïtés et contradictions dues à la multitude de nouvelles lois sur le développement durable. Par exemple, bien que le CSRD exclue les PME de son champ d'application, les grandes entreprises viennent frapper à leur porte pour obtenir des données."
"Cela entraîne de nombreux questionnaires envoyés par les grands clients à leurs (petits) fournisseurs. En conséquence, la charge administrative est incalculable. Avec Fevia, nous attirons régulièrement l'attention sur cette question. En effet, ces procédures lourdes et cette bureaucratie passent à côté de l'objectif de ces législations, à savoir un meilleur environnement et une société socialement résiliente."