une boucherie entierement
renovee et recompensee
la boucherie dockx a turnhout: une boucherie artisanale dans un cadre industriel
Bien qu'Erwin Dockx soit issu d'une lignée de bouchers, il ne s'intéresse pas tout de suite à cette vocation. Mais rapidement, ça le travaille et il finit lui aussi par se laisser séduire par ce beau métier. En 2007, il fait le grand saut et reprend une boucherie à Turnhout. Avec le temps, il en a fait une boucherie artisanale prospère, qui a connu une véritable explosion. En avril 2019, il ouvre donc les portes d'un magasin entièrement rénové et agrandi. Le choix s'est porté sur un aménagement de style industriel sur toute la ligne, qui a valu à la boucherie Dockx le premier prix des Shop Design Awards 2019-2020 dans la catégorie Food Speciality Store!
“nous aurons toujours
besoin de manger”
Erwin Dockx: “Bien que je sois issu d'une grande famille de bouchers, ce métier n'a pas été tout de suite une évidence ou une vocation. Mais mon grand-père disait toujours que les gens auraient toujours besoin de manger, et je l'entendais toujours dans un coin de ma tête. C'est comme ça que j'ai commencé l'école de boucherie et ça m'a vraiment plu. L'apprentissage purement scolaire n'était pas vraiment ce qui m'allait le mieux. Je préférais de loin mettre la main à la pâte directement. A seize ans, j'ai été pris sous contrat d'apprentissage dans une boucherie de Beerse. Après cela, j'ai travaillé brièvement dans un supermarché puis je suis allé travailler pour mon cousin Cor Havermans.”
Liesbeth Verstrael: “Je n'ai moi-même aucune expérience dans ce domaine. J'ai une formation de comptable. J'ai d'abord travaillé comme manager chez Quick, puis j'ai occupé un poste de direction chez AS Adventure. Dans ces deux postes, j'ai appris pas mal de choses importantes que j'applique à présent tous les jours dans le magasin. Il suffit de penser à tout ce qui a trait à l'hygiène ou à la formation des gens. Au départ, je ne suis venue ici que pour faire de la comptabilité, mais cela a vite changé et maintenant je gère l'entreprise au même titre qu'Erwin.”
Sa propre boucherie
Erwin: “J'ai toujours espéré ouvrir mon propre magasin. En 2007, j'ai fait le grand saut et j'ai repris la boucherie qui se trouvait ici. Et je n'ai jamais regretté cette décision depuis. C'est un travail difficile d'avoir sa propre boucherie, mais j'adore ça. Bien sûr, la transition du statut de salarié à celui d'indépendant n’a pas été simple. Non pas que je l'aie sous-estimée, mais dans certains magasins, c'est très exigeant d'être employé de boucherie.”
Liesbeth: “Nous avons vu la boucherie évoluer énormément au cours de ces 13 années. Nous avons littéralement explosé. Et quand nous avons eu l'occasion d'acheter un terrain à côté du magasin, nous n'avons pas hésité longtemps. C'était maintenant ou jamais!”
d’un vieux magasin a une boucherie flambant neuve
Erwin: “Non seulement la boucherie était devenue beaucoup trop petite, mais en plus nous manquions d'efficacité en raison de sa taille limitée. Grâce à l'agrandissement du magasin, nous disposons maintenant d'un très grand atelier et d'un magasin où le personnel et les clients ne sont pas les uns sur les autres. C'était un hasard, mais le moment n'aurait pas pu être mieux choisi. Nous sommes vraiment heureux d'avoir pu effectuer les agrandissements, car avec les mesures Covid, cela aurait été un fiasco dans notre magasin précédent.”
un style resolument industriel
Erwin: “En 2018, nous avons exprimé nos premières idées sur la façon dont nous envisagions le nouveau magasin. Il est vite apparu que nous voulions tout changer et que cela allait nécessiter un gros investissement. J'avais 45 ans à l'époque et je comptais encore investir une bonne fois pour avoir un magasin paré pour les 15 prochaines années. Nous voulions avant tout créer un magasin qui nous plaise beaucoup. Il était très important pour nous d'apposer notre signature dans le magasin. Quand vous regardez dans d'autres magasins, vous pouvez souvent deviner d'un coup d’œil avec quel décorateur ils ont travaillé, et c'est tout ce que je voulais éviter.”
Des choix osés
Liesbeth: “Nous voulions un magasin élégant avec un look chic sans que les gens aient peur d'y rentrer. Nous n'avons pas hésiter à faire des choix audacieux. L'aspect général du magasin peut être qualifié d'industriel. Tout est noir, jusque dans les moindres détails.”
Erwin: “Après un certain retard dû à des difficultés avec le permis de construire, nous avons finalement pu accueillir nos clients dans le nouveau magasin le 17 avril 2019. Ils ont réagi à l'unanimité avec beaucoup d'enthousiasme.”
collaboration avec frigomil
Erwin: “Nous avons contacté plusieurs spécialistes en aménagement de magasin, mais nous avons fini par travailler avec Frigomil. Ils ont immédiatement accroché à notre histoire et les premiers dessins que nous avons reçus étaient déjà 'tip top’.”
Liesbeth: “Frigomil était aussi l'un des seuls fournisseurs qui s'intéressait non seulement à l'esthétique du magasin, mais qui nous faisait aussi prendre conscience du côté pratique de nos choix. Par exemple, nous n'avions pas assez réfléchi à la façon dont nous voulions nous déplacer dans le magasin et à la façon dont les différentes zones s'imbriqueraient le mieux possible.”
gagnant des shop design awards
Liesbeth: “C'est le Landsbond qui nous a incités à nous inscrire aux Shop Design Awards. Au final, tout ce travail de remodelage a été récompensé par un Shop Design Award dans la catégorie Food Speciality Store et nous en sommes très fiers! D'autant plus que chaque nouveau magasin aujourd'hui est très beau. Nous sommes donc très heureux que notre concept se soit distingué.”
des clients varies
Erwin: “Au début, j'ai surtout eu des clients plus âgés. C'était un peu effrayant, parce que le but est aussi d'attirer un public jeune qui achète beaucoup plus et qui sera toujours client. Mais en fin de compte, la situation s'est stabilisée et nous avons maintenant une belle clientèle très variée.”
Liesbeth: “Nous pensons aussi qu'il est très important que chaque client se sente bien ici. Que vous achetiez une côtelette à l'occasion ou que vous dépensiez de grosses sommes chaque semaine, chaque client doit être traité de la même manière.”
Assortiment: au rythme des tendances
Erwin: “Au fur et à mesure que l'entreprise s'est développée, notre gamme de produits s'est aussi considérablement étoffée. Beaucoup de choses ont changé, surtout depuis l'agrandissement du magasin. Par exemple, j'ai maintenant beaucoup plus de charcuterie maison, de plats préparés, un vaste coin fromage et une vitrine murale réfrigérée avec des produits à emporter. Nous voulons ainsi répondre principalement aux besoins des consommateurs occupés, afin qu'ils ne soient pas obligés de trop réfléchir à ce qu'ils veulent manger ce soir-là. Grâce à un comptoir réfrigéré plus grand et à la vitrine murale, je peux également présenter tout cela de manière beaucoup plus agréable et plus claire, ce qui stimule davantage les ventes. Pour nos fruits et légumes, nous travaillons avec un maraîcher qui nous fournit des produits pré-coupés. Il nous conseille sur les produits qui se vendent bien dans notre région et offre un large choix.”
Le choix de la qualité
Liesbeth: “On constate que nos clients viennent nous voir parce qu'ils cherchent des produits de qualité. Le client s'intéresse aussi aux produits faits maison et n'hésite pas à payer un peu plus pour cela. La rénovation a d'ailleurs accentué cet aspect.”
Erwin: “Hors crise sanitaire, les clients peuvent prendre leur ticket par le biais d'un système de numérotation. Cela leur permet de se promener dans le magasin à leur guise en attendant leur tour.”
box fraicheur: un autre succes
Liesbeth: “Non nous adaptons aux tendances au niveau des produits, mais nous regardons aussi toujours quels appareils et machines peuvent être intéressants. Par exemple, nous avons récemment investi dans une box fraîcheur. Il s'agit d'un système de casiers réfrigérés où les clients peuvent venir chercher leur commande quand cela leur convient. Ils passent une commande via notre boutique en ligne, choisissent le moment de collecte et paient immédiatement. Non seulement les clients pressés gagnent pas mal de temps, mais c'est aussi un moyen plus efficace de traiter les commandes. Autrefois, tout se faisait par téléphone et les jours de grande affluence, le téléphone sonnait en permanence. A présent, les gens peuvent commander jusqu'à minuit et récupérer leur commande à partir de 8 heures le lendemain.”
Shopping nocturne
Erwin: “Pourtant, nous ne nous facilitons pas toujours la tâche avec cet horaire. Parfois, quand on se lève le matin, on redoute le nombre de commandes à préparer. Mais nous n'avons pas l'intention de changer les heures car la plupart des commandes ont lieu vers 23 heures. C'est clairement l'heure où les gens pensent à faire leurs courses en ligne.”
Liesbeth: “Nous avons la box fraîcheur depuis le mois d'août et elle a eu un succès immédiat, et cela ne me surprend pas. Il y a très peu de bouchers par ici qui proposent ce service. Les clients sont également très curieux lorsque je remplis la boîte, par exemple. Même le public un peu plus âgé, qui n'est pas vraiment familiarisé avec ces possibilités de collecte, est immédiatement convaincu dès que je lui en fais la démonstration. Je crois fermement que de telles formules gagneront en importance à l'avenir.”
impact du Coronavirus
Erwin: “Comme la plupart des gens, nous n'avions jamais pensé à l'impact possible d'un virus, et nous n'y étions pas du tout préparés. La première semaine a été très mouvementée. Heureusement, nous avons rapidement trouvé nos repères et finalement, le virus a été une véritable aubaine pour nous. Rapidement, les consommateurs ont délaissé les grandes surfaces au profit des petits magasins indépendants. Nous avons ainsi gagné de nouveaux clients qui sont maintenant restés. Nous avons bien conscience que nous sommes du bon côté de l'histoire.”
s’occuper de son magasin d’abord
Erwin: “Par rapport à d'autres régions, il y a encore beaucoup de bouchers ici, dont beaucoup de bons bouchers artisans. Nous devons rester attentifs à cet égard, mais pour être honnête, je n'en fais pas une obsession. Je me concentre surtout sur ma propre boucherie. Je ne me laisse pas tromper par les prix d'un collègue. Dans une boucherie, tant que vous faites de votre mieux, vous serez toujours récompensé par la visite de nombreux clients.”