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La dynamique du marché de l’occasion reste bien ancrée

Le marché belge de l’occasion continue sur sa lancée. En avril 2025, 63.710 voitures d’occasion ont été réimmatriculées, soit une hausse de 1,8% par rapport au même mois en 2024. Une évolution qui confirme la robustesse de ce segment, largement porté par la demande des particuliers, responsables de 90,4% des immatriculations.

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La solution de repli face à des voitures neuves trop chères

Dans un contexte de prix élevés sur le marché du neuf, de nombreux automobilistes optent pour une voiture d’occasion. Leur préférence va principalement vers des SUV plus spacieux ou des citadines compactes, motorisées à essence ou en hybride. Ces choix offrent à la fois accessibilité, fiabilité et une certaine sérénité réglementaire, notamment en matière fiscale.

On note également une progression timide mais continue de la demande pour les voitures hybrides rechargeables et électriques en seconde main. Toutefois, ce segment est encore largement dominé par les entreprises. Selon une étude d’Auto1, une baisse attendue des prix des VE d’occasion pourrait cependant ouvrir de nouvelles perspectives pour les particuliers.

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Le marché du neuf en repli, mais avec quelques signaux positifs

Le mois d’avril enregistre 37.812 immatriculations neuves, soit une baisse de 4,7% par rapport à 2024. Ce recul s’explique par des volumes exceptionnellement élevés ces deux dernières années, mais la part des particuliers dans les nouvelles immatriculations est en hausse, soutenue notamment par le Salon de l’Auto 2025.

Certains consommateurs attendent encore la livraison de leur véhicule commandé en début d’année, ce qui pourrait influencer favorablement les chiffres dans les mois à venir.

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Retours du terrain: confiance, flexibilité et gestion des stocks

Matthias Gommeren (Cardoen) observe une stabilité remarquable malgré les turbulences. Le client reste attaché à une offre transparente, avec garanties solides et service fiable, mais l’approvisionnement en modèles recherchés pose parfois problème.

Simon Bossuyt (DEX) souligne qu’avril est traditionnellement un mois plus calme en raison des congés, mais anticipe une reprise en mai grâce au réapprovisionnement des stocks après un premier trimestre dynamique.

Marc Van den Kerkhof (Van Mossel) note que les particuliers se montrent plus actifs que les clients fleet. La transition vers l’électrification est déjà entamée dans les grandes entreprises, malgré l’incertitude réglementaire. Le PHEV perd du terrain, alors que les modèles essence à prix contenus restent très demandés. Le marché des VE d’occasion est en devenir, mais leurs prix plus attractifs commencent à séduire les indépendants et PME.

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Motorisations: l’essence domine, l’électrification progresse

Sur le marché de l’occasion, l’essence représente 55,8% des immatriculations, contre 27,3% pour le diesel. Les motorisations électrifiées progressent: 12,6% hybrides et 3,8% électriques, soit un total de 16,4%.

Le contraste est net avec le neuf, où 70,5% des nouvelles immatriculations concernent des véhicules électrifiés, poussés par le leasing et les flottes. La part des VE grimpe fortement, passant de 22,7% à 32,8% en 2025.

Les hybrides classiques (HEV) voient leur part augmenter (de 24,8% à 31%), tandis que les PHEV chutent de 16,1% à 6,7%. Le diesel neuf, quant à lui, continue son déclin à 3,5%.

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Un parc vieillissant, mais encore attractif

L’âge moyen des voitures d’occasion immatriculées en avril est de 9 ans et 6 mois, avec une médiane de 7 ans et 6 mois. Cela reflète un vieillissement du parc, qui freine les efforts de verdissement et de réduction des émissions.

27% des véhicules ont entre 5 et 9 ans, et 34,1% ont moins de 5 ans, contre 35,7% l’année précédente.

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Le marché reste dominé par les particuliers

Le marché de l’occasion reste très largement privé, avec 90,4% des immatriculations réalisées par des particuliers. Les jeunes entreprises montrent toutefois un intérêt croissant pour les hybrides d’occasion, perçus comme un compromis fiscalement avantageux.

Marques et modèles les plus plébiscités

Volkswagen et BMW dominent le classement des marques d’occasion les plus immatriculées, suivies de Mercedes, Peugeot et Opel. Côté modèles, la VW Golf reste en tête, devant la VW Polo, l’Opel Corsa, la BMW Série 3 et la BMW Série 1.

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Répartition géographique: la Wallonie en bonne position

La Flandre domine avec 55,2% du marché, mais la Wallonie affiche un solide 36,1%, loin devant Bruxelles (7,6%). Cela confirme l’importance stratégique de la Wallonie dans le marché national de l’occasion.

Avec une demande soutenue, une offre en mutation et des acheteurs en quête de solutions fiables, le marché wallon de l’occasion confirme sa solidité. Il s’impose plus que jamais comme une alternative pertinente au neuf, aussi bien pour les particuliers que pour les professionnels.

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