Le second passage au contrôle technique bientôt possible au garage

La passage d'un véhicule qui avait été recalé sera bientôt également possible dans les garages agréés. Dans le meilleur des cas, cela sera possible dès le 1er janvier de l'année prochaine. Le gouvernement flamand a récemment donné son feu vert. Selon l'association professionnelle GOCA Vlaanderen, cette mesure favorise les conflits d'intérêts entre l'inspecteur et le réparateur.
Le projet de décret devrait soulager les centre d'autosécurité surchargés. En effet, les propriétaires de voitures doivent généralement attendre longtemps avant d'obtenir un rendez-vous pour une nouvelle inspection. Une attente si longue que la sécurité routière est en jeu, déclare la ministre flamande de la Mobilité et des Travaux publics, Lydia Peeters (Open VLD). Les réparateurs agréés pourront bientôt prendre en charge une partie des réinspections, ce qui devrait réduire le temps d'attente.
Contrôles sans appareils de mesure
Il s'agit d'une période d'essai de cinq ans, qui pourra être prolongée de cinq ans. Toutes les inspections ne sont pas possibles au garage. Dans un premier temps, il s'agit des contrôles qui ne nécessitent pas d'appareils de mesure, tels que les défauts sur les pneus, les rétroviseurs, les feux et les vitres. Si des appareils de mesure sont nécessaires, dans certains cas, le contrôle peut également avoir lieu au garage, par exemple pour le réglage des feux de croisement. D'autres inspections doivent avoir lieu dans les instituts de contrôle.
Ces règles seront concrétisées dans un arrêté d'exécution. Le ministre rencontrera le secteur cette semaine pour élaborer l'arrêté d'exécution. Ensuite, le projet de décret pourra être soumis au parlement. Un accord a également déjà été trouvé sur les exigences auxquelles doivent répondre les inspecteurs et les réparateurs. Le ministre Peeters s'attend à ce qu'environ 300.000 réinspections puissent être transférées des instituts d'inspection aux réparateurs agréés.
"Le système devient beaucoup plus logique en permettant la réparation et la réinspection en une seule fois"
Un contrôle vraiment objectif?
Outre le raccourcissement du temps d'attente, le décret devrait permettre aux citoyens de se débarrasser d'un certain nombre de désagréments, selon la ministre. "En fait, le système devient beaucoup plus logique en permettant l'entretien ou la réparation nécessaire et la réinspection en une seule fois. Mais ce point précis suscite des critiques de la part de l'association industrielle GOCA Vlaanderen. Par exemple, le décret ne tiendrait pas suffisamment compte de l'indépendance et de l'impartialité, un peu comme si le boucher devait juger la qualité de sa propre viande. "Jusqu'à présent, il existait une séparation stricte entre l'inspecteur et le réparateur, afin d'éviter les conflits d'intérêts entre les deux", explique la fédération sectorielle. "En raison de cette décision, les citoyens ne sont en aucun cas assurés de bénéficier de services de meilleure qualité et plus objectifs."
Le projet de décret n'est pas le premier résultat de la réforme annoncée du contrôle technique automobile. Récemment, par exemple, la périodicité des contrôles des voitures particulières a également été élargie sous certaines conditions.