315 000 visiteurs physiques et virtuels
Un succès encore plus grand que l'édition 2024

Le dimanche 25 mai, 125 chantiers remarquables se sont ouverts au grand public lors de la dix-huitième Journée Chantiers Ouverts, organisée par la fédération de la construction Embuild. "Cette édition a été un véritable succès, avec 65.000 visiteurs physiques et 250.000 visiteurs virtuels, soit beaucoup plus que l’an dernier", déclare Niko Demeester, directeur général d'Embuild.
Des politiciens au rendez-vous
Le programme comprenait notamment de grands travaux d’infrastructure, des logements à haute efficacité énergétique, des réseaux de chaleur, des piscines et bien d’autres projets. De nombreux politiciens ont également témoigné de leur intérêt pour le secteur de la construction en participant à des visites de chantiers lors de cette Journée Chantiers Ouverts. Ainsi, nous avons accueilli le Premier ministre Bart De Wever, les ministres fédéraux Maxime Prévot, Mathieu Bihet, Eléonore Simonet, Jan Jambon, Vincent Van Peteghem, Annelies Verlinden et Anneleen Van Bossuyt ainsi que les ministres wallons Pierre-Yves Jeholet, François Desquennes, Valérie Lescrenier, Yves Coppieters et Cécile Neven, le président de parti Yvan Verougstraete et le ministre-président de la Communauté germanophone Olivier Paasch.
Faire découvrir le secteur au plus grand nombre
Les 125 chantiers à travers toute la Belgique étaient aujourd’hui accessibles au grand public, aussi bien physiquement que virtuellement. "Nous voulons en effet faire découvrir notre secteur au plus grand nombre. C’est important, car la construction et l’installation ont fortement évolué ces dernières années. Notre secteur joue un rôle crucial dans la transition climatique, la modernisation de nos infrastructures et la création de logements supplémentaires", explique Niko Demeester, administrateur délégué d’Embuild.

45.000 de plus que l'année dernière
315.000 personnes ont profité de cette dix-huitième édition de la Journée Chantiers Ouverts, une initiative de la fédération de la construction Embuild. 65.000 d’entre elles se sont rendues physiquement sur les chantiers, tandis que 250.000 les ont visités virtuellement depuis leur ordinateur. À titre de comparaison, l’année dernière, 55.000 personnes avaient visité un chantier sur place et 215.000 avaient opté pour une visite virtuelle. Cette édition a donc été un véritable succès, également sur le plan numérique.
Visiter virtuellement les chantiers navals
Plusieurs chantiers ont également été visités par des politiciens de premier plan. Il s’agissait notamment du Premier ministre Bart De Wever, des vice-premiers ministres fédéraux Maxime Prévot, Jan Jambon et Vincent Van Peteghem, de la ministre fédérale des Indépendants et des PME Eléonore Simonet, de la ministre fédérale de la Justice Annelies Verlinden, de la ministre fédérale de l’Asile et de la Politique des Grandes Villes Anneleen Van Bossuyt, du ministre fédéral de l’Énergie Mathieu Bihet, du président de Les Engagés Yvan Verougstraete, du ministre wallon de l’Économie Pierre-Yves Jeholet, du ministre wallon de la Mobilité et des Travaux publics François Desquennes, de la ministre wallonne du Patrimoine et du Tourisme Valérie Lescrenier, du ministre wallon de l’Environnement Yves Coppieters et de la ministre wallonne de l’Énergie et du Logement Cécile Neven, ainsi que du ministre-président de la Communauté germanophone Olivier Paasch.

Journée Chantiers Ouverts : les sous-investissements chroniques dans les infrastructures se font sentir
L’année dernière, 3 % de notre PIB a été consacré aux investissements publics, soit nettement moins que la moyenne de 3,7 % de nos pays voisins et également moins que la moyenne de 3,4 % des 27 États membres de l’Union européenne. Cette année encore, il semble que notre pays ne consacrera que 3 % de son PIB aux investissements publics.
"Pourtant, notre pays a besoin d’une mise à jour essentielle de nos infrastructures souvent obsolètes (routes, pistes cyclables, écoles, hôpitaux, installations énergétiques, etc.)." Les chantiers peuvent dans un premier temps entraîner des nuisances, du bruit et de la poussière, mais ils aboutissent finalement à des améliorations fondamentales en matière d’habitat, de travail et de qualité de vie », déclare Niko Demeester, CEO d’Embuild. Sur le plan des investissements publics, nos gouvernements font toutefois preuve de peu d’ambition, car même à la fin de la législature, en 2029, seuls 3 % du PIB serait consacré aux investissements publics.
Et cela après des années de sous-investissements chroniques dans toutes sortes d’infrastructures. Embuild est conscient du contexte budgétaire difficile, mais constate aussi que d’autres pays investissent proportionnellement plus malgré une fiscalité plus faible. Lors de la Journée Chantiers Ouverts, qui se déroule aujourd’hui dans toute la Belgique, de nombreux grands projets d’infrastructure sont également mis à l’honneur. Quelques exemples dans les trois régions : la station de métro Gare Centrale à Bruxelles, le nouveau stade de football de La Louvière ou le tunnel de l’Escaut à Anvers. "Les entreprises de construction et les pouvoirs publics sont des alliés importants dans la revalorisation et la modernisation des infrastructures publiques. Chaque Belge peut le constater : routes, pistes cyclables, ponts, voies navigables, écoles, centres culturels, piscines, infrastructures sportives et bien d’autres nécessitent tous une mise à niveau conséquente ", souligne Niko Demeester, administrateur délégué d’Embuild.
En 2024, 3 % de notre PIB a été consacré aux investissements publics, soit nettement moins que les 3,7 % de nos pays voisins et la moyenne de 3,4 % dans les 27 États membres de l’UE. Le Bureau fédéral du Plan prévoit que les investissements publics représenteront également 3 % du PIB cette année.
Niko Demeester, CEO d’Embuild : "Il faut donc plus d’ambition. D’ici la fin de cette législature, les investissements publics combinés doivent être portés à 4 % du PIB. Cela signifie que tous les niveaux de pouvoir (local, régional et fédéral) devront investir ensemble un total de 6,15 milliards d’euros supplémentaires entre aujourd’hui et 2029. Nous sommes conscients que le contexte budgétaire actuel est loin d’être simple, mais nous ne pouvons pas laisser nos infrastructures se dégrader davantage. D’ailleurs, la plupart des autres pays européens investissent proportionnellement plus, voire beaucoup plus, dans leurs infrastructures, sont soumis aux mêmes règles budgétaires et perçoivent en outre moins d’impôts."